Après le classique CSS-ESS de dimanche, et la prestation guère convaincante de l'équipe sahélienne, les étoilés reçoivent pour le compte de la 17ième journée du championnat, les sudistes du SG sur la pelouse du stade olympique. Le nul du match précédent ne semble pas satisfaire le staff technique qui entend renouer avec la victoire surtout en cette phase où la perte de points met de plus en plus l'équipe dans une position peu confortable. En effet, seconde à trois longueurs du leader, le CA, et à quatre points du premier poursuivant le CSS (3ième), l'ESS est prise en étau tant elle doit savoir gérer la pression qui pèsera sur les joueurs. Pour ce faire, rien de tel que retrouver la confiance en renouant avec les victoires , il est vrai que la bande à Benzarti reste sur deux parités successives ( 15ième et 16ième journée). Dans ce contexte, la confrontation ESS-SG, la vingtième historiquement entre les deux équipes vient à point nommé pour que les coéquipiers de Belbouli retrouvent certitudes et repères. La seule fois que les sudistes du SG aient crée la surprise à Sousse remonte à plus de vingt ans en arrière (1982/83). Depuis les étoilés ont toujours pris le dessus ( 13 victoires dont 7 à Gabés même) sur leur homologues du sud. Serait-ce le cas encore cet après-midi ? Ce qui est sûr c'est que le SG n'a pas la même verve que la saison passée. Actuellement Onzième au tableau de la Ligue 1, le SG n'inspire pas ni stabilité et encore moins régularité dans les résultats. Pas plus tard que dimanche, ils se sont faits cueillir à froid par le ST (2-0). Face aux étoilés auront-ils les ressources suffisantes pour effacer cette contreperformance : c'est assez du reste pour prévoir une opposition ouverte entre les deux protagonistes , même si logiquement les locaux partent favoris pour ce match. Une rencontre non dépourvue d'intérêt. Pour le coach étoilé, il n'y pas de temps à perdre. La page « classico CSS-ESS » étant tournée, il faut regarder devant en « essayant cette fois de ne plus gaspiller des points avec autant de facilité » martèle-t-il. La course au titre « ça se travaille tous les jours » ajoutera-t-il. Alors, en prenant acte de ce qui n'a pas marché le staff technique, on doit s'employer à corriger les erreurs commises. Face au CSS, c'est l'attaque qui a été muette pour ne pas dire absente tant l'algérien Bounedjah fut de l'ombre de lui-même et Bangoura un peu brouillant dans ses actions. Alors si le guinéen, suspendu, sera relevé par Mouihbi qui saura apporter vivacité et inspiration pour venir en aide à Bounedjah décidément maladroit. Pour mettre en bonne position les attaquants, Benzarti devra penser au quator Kom, Said Saâda et Brigui et surtout prêter main forte à leur défense en cas de besoin. La défense quant à elle verra peu de changements sauf le côté gauche ou Ghazi, hors du coup en ce moment devrait céder sa place à Tej plus entreprenant. Avec réalisme sans doute, mais surtout humblement les poulains de Faouzi Benzarti doivent comprendre qu'en phase retour l'essentiel parfois consiste à arracher les trois points de la victoire. C'est la seule voie qui préserve les chances d'une équipe de rester en course pour le titre. Alors, les étoilés seront-ils suffisamment avertis pour éviter cet écueil ?