Deuxième victoire de l'Espérance ST sur le même score de 1 à 0 sur la pelouse de Stade de Radès cette fois-ci. Une surface qui a permis aux joueurs de développer un football de meilleure qualité comparativement à celui pratiqué quelques jours plus tôt à Hammam-lif. Une huitième victoire qui la rapproche d'une place qualificative en ligue africaine des clubs champions aux côtés... du Club Africain à partir du moment où, dans l'état actuel des choses, nous ne voyons pas l'équipe de Bab Jédid perdre les cinq et sept points d'avance qu'elle compte sur l'Etoile SS et le Club Sfaxien. Le même dispositif, les mêmes ratages, jusqu'à quand ? Les «Sang et Or» comptent, quant à eux, huit points de retard sur le leader clubiste, un retard difficile à gommer dans les semaines à venir sachant que l'Espérance ST est en pleine restructuration avec un nouvel entraîneur, deux nouveaux joueurs étrangers. Refaire les trois points qui la séparent de l'Etoile SS est une éventualité à retenir sans oublier que le Club Sfaxien reste parmi les prétendants en puissance de cette 2ème place du classement général. Toutes ces considérations sont tributaires du rendement des « Sang et Or » lors de leurs prochaines prestations. José Do Moraïs n'est là que depuis un peu plus de dix jours, on ne peut porter un jugement de valeur sur la qualité du travail entrepris dans le court terme. Pour le moment, rien n'a changé dans la manière de gérer chaque rencontre : le même dispositif technico-tactique, le même volume de jeu et les mêmes ratages devant les buts adverses. On attend la « touche » du technicien portugais. La ligue africaine, c'est demain Lui qui a déclaré bien connaître l'Espérance et ses joueurs, il est temps de mettre en place le dispositif idoine pour justifier le changement et répondre à la confiance placée en sa personne. Mercredi dernier, sans cet exploit du Nigérian Udock dans le dernier quart d'heure de la rencontre, l'Espérance ST aurait laissé s'envoler deux précieux points et le doute aurait refait surface parmi le groupe et parmi les supporters. Il ne suffit pas de contrôler de bout en bout le cours d'un match, il ne suffit pas de créer de franches opportunités, il faut concrétiser quelques unes d'entre elles et ne pas attendre la délivrance suite à un exploit, pas toujours certain, de tel ou tel joueur. On savait d'entrée que la JS. Kairouan est venue à Radès pour le point du nul. Tout a été mis en œuvre pour y parvenir : un double rideau défensif et des simulations de blessures notamment en seconde période de jeu. Personne ne peut en vouloir à son entraîneur qui s'est même permis de déclarer après le match que «le but de l'Espérance a été marqué alors que son équipe évoluait à 10, le défenseur Dahnous se faisant soigner en dehors terrain ». Le prochain retour de Darragi conjugué à ceux d'Afful et de Akaïchi vont donner plus de choix à Do Moraïs aux fins d'asseoir cette dynamique en mesure de permettre à l'équipe de Bab Souika de jouer un rôle de premier plan dans cette seconde phase retour du championnat sans oublier que quelques petites semaines la séparent de la ligue africaine.