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Mémoire du temps présent: La Tunisie sous l'emprise des nouveaux «diktats».. Mais les temps de la répression sont révolus !
Publié dans Le Temps le 24 - 05 - 2015

Mais qui prétend que la Tunisie va mal ! Le pays des vacances éternelles.
Allons, donc, arrêtez vos blagues ! Jamais le pays de Didon et d'Hannibal n'a été si prés des portes du « Paradis » !
Ça fait plus de quatre ans que les deux tiers de la population ne travaillent plus ou si peu. A l'exception des agriculteurs, ces « damnés » qui nous donnent à manger et collés à la terre encore nourricière... mais pour combien de temps, tout le reste vivote. Des statistiques alarmantes des plus sérieuses et des plus crédibles donnent nos « pauvres » fonctionnaires éreintés par « huit minutes » de travail par jour.
De quoi organiser un sit-in (encore un) de solidarité pour les soulager de cette rude contrainte et la ramener à une durée de travail plus « humaine et raisonnable » de cinq minutes/jour !
Pourquoi pas tant qu'on y est !
Mieux encore ou devrait doubler voire tripler les salaires de tous ceux qui sont recrutés en surnombre pour « ne rien faire » au titre de primes de chômage enduré par effet rétroactif !!!
Peut-on savoir dans quel pays au monde paie-t-on des gens pour ne rien faire et dans quel pays au monde on met du matin au soir l'épée de Damoclès sur la nuque du gouvernement pour augmenter les rémunérations de ceux et celles qui n'ont prouvé aucun mérite dans l'accroissement de la richesse nationale, la production ou la prestation des services ?
Faut-il honorer et servir des tableaux de satisfécit à une communauté nationale qui bloque la production par des grèves cycliques qui reviennent chaque deux trois jours nous rappeler que ce pays est bien sous occupation des « diktats » des grévistes manipulés ça et là par le « légal et l'illégal », le légitime et l'illégitime, le constitutionnel des droits illimités à la grève sans contrepartie ni contre-pouvoir !
De l'autre côté je lis et j'entends, des manchettes qui reprochent au gouvernement son manque de « réaction », sa « faiblesse », son « laisser-faire », vis-à-vis de cette dérive sociale et économique jamais vécue de mémoire d'homme depuis l'indépendance et même du temps du protectorat colonial français.
Mais, alors, soyons sérieux et logiques. Voulons-nous... voulez-vous, que M. Habib Essid, chef du gouvernement, élu démocratiquement dans une 2ème République, citée en exemple par les plus grandes démocraties de ce monde, et la dernière en date n'est autre que l'Amérique d'Obama, fasse comme les anciens « dictateurs » et casse les grèves par la force de la contrainte publique ? Que doit faire le Premier ministre, aller vers l'affrontement frontal avec les syndicats de base récalcitrants ou chercher l'apaisement avec l'UGTT !
Si le Premier ministre arrive à perdre patience et opte pour la « répression » légale et légitime contre tous ceux qui ne respectent pas les lois, vous allez voir le « cirque » des défilés de toutes les chapelles des droits de l'Homme, des droits sociaux, des droits constitutionnels, des droits au travail, à la santé, à l'éducation, au bien être général, et même au « travail-non travail » dans les sociétés fictives qui ont été créées sous la pression constante des revendications.
Vous verrez les « Watch » d'Amérique, les Amnisties de tous les continents, les « observatoires » de toutes les planètes de l'hypocrisie mondiale et cosmiques, lui tomber sur la tête et se soulever pour dénoncer vigoureusement l'utilisation et l'usage de la force contre les manifestants et les citoyens qui « militent » pour leurs droits sacrés, et consacrés, par la nouvelle constitution de 2014, celle qui nous a libéré de l'ère dictatoriale politique pour nous installer sous la domination des nouveaux « diktats » en tout genre, pour notre bonheur illimité !
Non, Mesdames et Messieurs, le Chef du Gouvernement a bien raison de laisser les Tunisiens et les Tunisiennes avoir ce qu'ils méritent. C'est à eux de prendre leurs responsabilités et redonner vie à la culture du travail, de l'effort et de la production qui ont été massacrés et démolis par la démesure, l'irresponsabilité et l'excès de mobilisation à tout vent.
Dans un pays qui s'appauvrit à vu d'œil, qui n'a plus de croissance ou presque, que peut faire un gouvernement d'autre que « gérer la crise »... les crises provoquées par les citoyens eux-mêmes !
Le jour où la sagesse sera de retour, ainsi que la sérénité et la paix sociale avec au moins le « SMIG » minimal social et politique accordé au gouvernement, celui-ci sera en mesure de travailler très dur et plus, d'imaginer les solutions immédiates et urgentes et de planifier au moins sur les cinq ans à venir.
D'ailleurs Habib Essid a annoncé un plan 2016/2020, très ambitieux et qui touchera l'ensemble du pays. Alors, donnons-lui ainsi qu'à son gouvernement une chance au lieu de le pousser à réprimer les grèves illégales, puis lui faire payer plus tard la note au nom de tous les droits spoliés de la terre !
Regardez, notre police et notre justice.
Elles ont tout compris. Parce qu'après la Révolution, elles ont payé le prix fort de la culpabilisation !
Alors aujourd'hui tout le monde joue la prudence.
Tiens, le Chef du Gouvernement, a lui aussi le droit d'être démocrate, défenseur des droits de l'Homme et surtout, pas « casseur de grèves » !
De quel droit voulez-vous qu'il en soit autrement, pour venir dans quelques années lui reprocher sa « fermeté », son sens du devoir et la défense de l'autorité de l'Etat ! Tous ces concepts et toutes ces valeurs sont pour la nouvelle race de politiciens (sic) des actes condamnables et répréhensibles au nom des droits humains et du droit « sacré de grève » !
Si je me permets un petit conseil au Premier ministre : Soyez encore patient et n'écoutez personne ! A chacun d'assumer ses responsabilités. Ceux qui démolissent le pays et le poussent à la ruine doivent eux aussi, quelque chose à la communauté nationale et rendre des comptes... y compris d'être critiqués ! pour ne pas dire plus !
Pour la fin, un proverbe bien de chez nous :
« Yebiaa el Kerd we yadhhak aâla charih » (Il vend le singe et se moque de son acheteur). C'est ce que veulent les « boulitik » qui encouragent et savourent les grèves et appellent à leur répression !
Géniale, la spécificité tunisienne !
K.G


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