Comme un oiseau, lesté de plomb. L'Albatros à côté a des allures de danseuse mais il n'en pense pas moins... Qu'est-ce qu'il ne faut pas pour faire un monde... Le nôtre se délite à mesure: qui croire? Equilibrage, ou rééquilibrage des forces en place, sans besoin de maquiller la vérité qui doit avancer toute nue. Sans fards et sans illusions aussi, sur l'avenir d'un pays, tiraillé entre ses contradictions et qui n'en peut mais. Unir ses forces... ça sonne comme un rappel des troupes mais l'étendard n'est pas le même. Du coup, ça fait désordre dans les rangs. Le temps que tout cela se décante? De l'eau aura coulé sous les ponts. Un peu bancal le raccourci, et la métaphore osée. Plaît-il ? Pas trop quand même. Voter pour, pour être contre. Et se retrouver tout contre, ce n'est pas tout à fait le même confort. Question de phéromones... Attraction/répulsion. On ne peut pas être, et avoir été comme dirait l'autre. L'exigence de l'heure? La confiance, ça se gagne; et ce n'est pas gagné... « Nidaa » et « Ennahdha », les deux versants d'une même médaille? L'oiseau risque de piquer du nez si les nuées s'accrochent à la tempête. Il faudra lui raccorder les ailes. Se racheter une conduite, cela veut dire quoi au juste? Faire son mea-culpa et changer son fusil d'épaule? Etre « faux-cul » c'est éreintant. Ça peut rapporter aussi. Les dividendes engrangés, si le pays en tire profit, on fermera l'œil et le bon. Un fil ténu. Arachnéen. L'espoir ?