La chanteuse marocaine Oum en tournée européenne Oum, la chanteuse marocaine, est actuellement en tournée en Europe où elle propose son nouvel album Zarabi enregistré dans le désert marocain l'an dernier. Un mélange de jazz et de musique gnaoui, de rythmiques africaines et de vocalises de jazz, Oum possède un univers très particulier. Elle était en concert du 16 au 19 juillet à Avignon et sera à la Cigale à Paris le 22 septembre prochain. Oum est auteure-compositrice-interprète. Elle est de nationalité marocaine. Considérée comme une ambassadrice de la culture marocaine, elle mêle, dans ses chansons, les influences hassani, jazz, gospel, soul, afrobeat et musique soufie. Très jeune, Oum rejoint une chorale de gospel, où elle interprètera à quatorze ans ses premiers solos avec une voix qui impressionne les auditeurs. À dix-sept ans, avec son premier titre Tel est ton cœur qu'elle a écrit pour soutenir l'opération caritative Les malades du cœur, elle fait avec succès ses premier pas à la télévision. En 1996, elle entre à l'Ecole nationale d'architecture à Rabat. Elle poursuivra ses études jusqu'en 2002. Parallèlement, elle commence à se produire en public. Avec une voix puissante et expressive, elle reprend le répertoire d'Aretha Franklin, d'Ella Fitzgerald ou de Whitney Houston. En 1998, elle s'initie au hip-hop et au RnB avec Djo Catangana, producteur et créateur du collectif de rap français Mafia Trece. En 2002, elle est remarquée par Philippe Delmas qui l'invite à Paris. Pendant deux ans, elle alterne séances d'enregistrements et concerts à Casablanca avec le groupe Brotherwood. Mais, en 2004, elle met fin à son expérience parisienne De retour au Maroc, elle va à la rencontre de nouveaux univers : le gnaoui et le hassani. Elle se produit avec Barry, une musicien qui évolue dans la fusion, sur les scènes du Festival des Gnaouas d'Essaouira, du Tanjazz de Tanger ainsi que du BAM (ca) de Barcelone. Oum, qui a grandi à Marrakech, est une chanteuse de musique soul, mélangée avec des influences comme la poésie hassanya (culture du désert marocain) et les rythmes africains. Son premier album Lik Oum a été présenté à Casablanca en mai 2009. Whowa, premier single de son deuxième album Sweerty, est sorti avec un clip vidéo en janvier 2010. En juillet 2012, elle a sorti Harguin une collaboration avec Blitz the Ambassador sur le thème de l'immigration clandestine en provenance d'Afrique sub-saharienne. Sweerty est sorti en 2012. Oum a été invitée au siège de l'Unesco à Paris à l'occasion de la Journée internationale de la femme pour donner un concert le 7 mars 2012. Elle a été invitée en juin 2013 au Festival Gnaoua et Musiques du Monde d'Essaouira (Maroc). En septembre 2015, elle sort son quatrième album : Zarabi qui signifie « tapis » en arabe dialectal marocain (darija) et est un hommage aux tisseuses de tapis du village de M'Hamid El Ghizlane. Elle l'a écrit et coréalisé avec Mathis Haug. Elle y est acoompagnée du oudiste Yacir Rami et du percussionniste Rhani Krija . Les Nuits du Musée archéologique de Sousse La cinquième édition des Nuits du musée archéologique de Sousse se tiendra cette année du 18 au 23 août. Organisée à l'initiative de l'Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion de l'action culturelle (AMVPPC) et de la délégation régionale de la culture, cette nouvelle édition sera ouverte par le spectacle musical "Parfums" de Mohamed Ali Kamoun et l'ensemble orchestral tunisien sous la houlette du maestro Rachid Koubaa alors que le spectacle de clôture sera assuré par "Fellaga" de Nasreddine Chebli, un spectacle qui fait parler de lui depuis qu'il est sacré Tanit de Bronze aux Journées musicales de Carthage 2016. Pour les cinq soirées au programme, les festivaliers auront rendez-vous le 19 aout avec le spectacle chorégraphique "D'une vie à l'autre" de Cyrinne Douss alors que la nuit du 20 aout sera réservée à la pianiste Senda Atri. La soirée du 22 aout sera animée par le duo Sofiane Zairi et Sonia Ben Abdallah, accompagné de la troupe de musique arabe de la baguette de Sofien Khechine. Il est à rappeler que le choix d'organiser ces soirées nocturnes au musée archéologique de Sousse constitue une occasion pour faire rapprocher le large public de ce lieu de mémoire et d'y introduire une certaine vitalité artistique surtout que le musée a longtemps été uniquement synonyme de " réserve de savoir" sachant qu'il renferme une grande collection de mosaïques trouvées après de multiples opérations de frouilles réalisées entre 1882 et 1883 dans la ville de Sousse et ses environs.