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Un sommet, des divergences et… un espoir pour resserrer les rangs
Publié dans L'expert le 22 - 03 - 2019


Retour de la Syrie à la Ligue des Etats arabes
Un sommet, des divergences et… un espoir pour resserrer les rangs
Il est clair, maintenant, que le « Printemps arabe » n'est qu'un subterfuge de l'Oncle Sam pour détruire le Monde arabe et punir les Musulmans, après les attentats du 11 septembre 2011. Les USA avaient créé Al-Qaïda, une arme à double-tranchant qui s'est retournée, en fin de compte, contre celui qui l'a mise en place. C'est le cas, aussi, pour l'EI, un soi-disant Etat islamique qui voulait faire croire que les Musulmans ne sont pas la cible des USA, mais qui, après analyse n'est qu'un instrument pour installer les islamistes au pouvoir, mais, après leurs échecs à successions, ils ont perdu le contrôle de la situation et tentent de faire illusion.
Le projet américano-occidental d'un monde arabe disloqué et impuissant aété voué à l'échec. Toutefois, une partie du plan diabolique américain a réussi, puisqu'il est parvenu à installer la zizanie et créer des guerres fratricides qu'il ne maîtrise plus et qui risquent de devenir le tombeau de la puissance américaine.
Depuis la fin de l'année 2011, début de ce qui est considéré la « Révolution tunisienne », tout est allé de travers pour le monde arabe. L'Occident a utilisé la Tunisie comme une expérience de laboratoire, avec un interventionnisme étranger dont les ficelles n'ont pas été dévoilées, jusqu'à maintenant.
Les révolutions orchestrées ont gagné par la suite la Libye, puis l'Egypte, avec des chances différentes. Si l'Egypte a échappé à la désintégration, c'est grâce à la puissance de son armée qui n'accepte aucun partage du pouvoir.
Les Islamistes sont, certes, arrivés au pouvoir, mais ils avaient commis beaucoup d'erreurs, avec leur intentions d'instaurer un Khalifat, avec leur président de la République, Mohamed Morsi s'est accordé des pouvoirs divins qui avaient accéléré sa chute.
Même si certains contestent la manière, l'armée, avec à sa tête l'actuel président Abdelfattah Essissi, a fait un coup de balai pour bouter dehors les « Frères musulmans » qui, bien qu'ils soient revenus à leur péché mignon des attentats et au groupes terroristes dans le Sinaï, pour montrer qu'ils sont les élèves studieux de l'Oncle Sam. Mais, le constat international est qu'ils ont perdu la partie et la preuve en est que les Américains et les Occidentaux sont, actuellement, acculés à composer avec le président Essissi qui est parvenu à remettre l'Egypte sur les rails, avec ses moyens qui sont, depuis toujours, reconnus.
Pour la Libye, c'est une autre paire de manche, surtout avec le tribalisme qui y régnait et le mécontentement de l'Ouest du pays qui avait été livré, dès le départ, aux Islamistes qui ont démontré, preuves à l'appui, qu'ils sont les instruments pour la destruction du monde arabo-islamique. Toutefois, les pays du Golfe qui se prévalent de défendre l'Islam savent qu'après en avoir terminé avec les pays du « Printemps arabe », leur tour viendra, inéluctablement, surtout que la guerre menée par les Occidentaux a pour simple but de s'approprier et de gérer les richesses de ce monde arabe.
La Libye souffre, certainement, mais le salut ne va pas tarder, grâce aux efforts des pays du voisinage pour lesquels les troubles en Libye menace leur stabilité. D'ailleurs, Les président Abdelfattah Essissi et Béji Caïd Essebsi pèsent de tout leur poids, à des degrés différents, pour conduire les belligérants, même les islamistes, à la table des négociations pour conduire le pays à bon port et éviter sa désintégration.
Les malheurs avaient touché, aussi, l'Irak qui a été détruit par les Occidentaux, avec la connivence des pays arabes qui doivent en avoir honte. Puis ce fut le tour du Yémen où ils avaient laissé l'ancien président Ali Abdallah Salah user de son pouvoir, avec ses alliances avec les Houthis, pour conduire à une guerre civile sans fin qui a détruit, totalement, le pays.
Pour les Américains et les Occidentaux, la Syrie, étant le rempart indestructible contre les velléités expansionnistes de l'entité sioniste, était le pays à abattre. C'est pourquoi ils ont pesé de tout leur poids pour la destruction du pouvoir de Bachar Al Assad, le digne descendant du leader Hafedh Al Assad, ce qu'ils n'ont pas pu faire, malgré l'importance des moyens mis en place et les dépenses vertigineuses qu'ils ont consentis.
La Syrie a résisté, bien qu'elle ait été abandonnée par les pays arabes du Golfe qui sont, aujourd'hui, les plus acharnés à refuser sa réintégration dans la Ligue des Etats arabes, alors qu'ils savent, pertinemment, que ce pays est le seul qui peut éviter leur perte. L'espoir est que la prochaine réunion préparatoire du sommet arabe qui aura lieu à Tunis, puisse faire revenir à la raison les dirigeants arabes pour accepter sa réintégration, la tête haute, dans le giron de cette Nation arabe qui n'en finit pas de cumuler les déboires.
« La réunion préparatoire du sommet arabe au niveau des ministres, qui se tiendra le 29 mars à Tunis, décidera de divers sujets d'urgence, notamment la question du retour ou non de la Syrie à la ligue arabe », a indiqué mardi le ministre des Affaires étrangères, Khémaïes Jhinaoui.
Dans une déclaration aux médias, Jhinaoui a expliqué que la Tunisie ne peut décider unilatéralement de la participation de la Syrie à ce sommet. « Il s'agit d'une décision collective qui devrait être prise par tous les pays arabes », a-t-il précisé.
Jhinaoui a, en outre, indiqué que les préparatifs du sommet arabe avancent à un rythme soutenu notamment au niveau logistique afin d'accueillir les dirigeants arabes.
Les réunions ministérielles de la 151ème session ordinaire du conseil ministériel de la Ligue des Etats arabes, tenues le 6 mars au Caire, auquel a pris part une délégation tunisienne présidée par le ministre des Affaires étrangères Khémaïes Jhinaoui, ont convenu de la préparation de l'ordre du jour des travaux de Sommet Arabe extraordinaire qui se tiendra le 31 mars à Tunis.
La cause palestinienne, le développement de la situation en Libye, en Syrie et au Yémen, la lutte contre le terrorisme et les moyens de renforcer la sécurité nationale arabe ont été au programme des travaux de cette session.
Les dirigeants arabes vont-ils comprendre que leur destin est lié au retour de la Syrie dans le giron arabe, surtout que les dangers qui guettent ne proviennent que de l'Occident qui alimente les dissensions entre Chiites et Sunnites, simplement pour ne pas permettre l'union du monde arabo-islamique qui risque d'entraver leurs plans machiavéliques dans la région.
Faouzi SNOUSSI


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