Forte de ses cinq décennies, la Banque Nationale Agricole s'est fixé comme objectifs une restructuration dans ses méthodes de travail et une grande place aux NTIC pour continuer son implantation et l'agrandissement de son réseau d'agences. Crise économique oblige, il est plus que primordial de voir où en est l'état de la situation. Certes, la Tunisie, forte de ses compétences, a su limiter les effets de cette crise. Le plan 2009-2014 est une étape capitale par les décisions présidentielles et les objectifs que s'est fixé notre pays pour l'avenir proche et lointain. La BNA a su, par une politique appropriée, se frayer un chemin dans le paysage financier national. Banque publique, la BNA, grâce à ses effectifs, a accompagné l'essor de la Tunisie. Créée en juin 1959, la BNA a aujourd'hui un demi-siècle. Années riches en mutations qualitatives et quantitatives. Les clients sont fidélisés grâce à des facilités tenant compte du revenu des ménages… Crise mondiale ou crise financière. L'accent a été mis sur les ambitions renouvelées des règles de bonne gouvernance. Thème actuel. M. Taoufik Baccar, Gouverneur de la Banque Centrale, a insisté sur le volet crise internationale et solidarité. En effet, les réformes bancaires sont plus qu'une nécessité. Le système bancaire tunisien a prouvé sa bonne assise. Ceci s'est exprimé à plus haut niveau par la volonté de créer un pôle bancaire pour accompagner le développement et l'essor économique national. La crise a créé une secousse au niveau du réflexe monétaire. Les déviations provoquées par la crise sont multiples. Ce qui importe en premier lieu c'est le fait qu'une mondialisation doit être bipartite: dérèglementation et décloisonnement. Conséquences, les banques, prestataires de services sont obligés de faire face à une absence de contrôle. Le G20 a maintes fois appelé à des réformes pour mieux gérer les risques, la création d'organes de contrôle et stopper toute imperméabilité. L'objectif primordial pour mettre fin aux effets de la crise demeure dans le contrôle monétique et un retour de confiance aux petits épargnants. Sur le plan national, la BNA se considère comme partie prenante dans la conjoncture économique actuelle. La BNA c'est aujourd'hui une banque bénéficiaire avec 31,7 MD de bénéfices et part de 18% de l'épargne sur le plan national. Le tissu bancaire tunisien se compose d'un réseau solidaire. Ce volet a été mis en exergue par M. Chedly Ayari qui a insisté sur le «tourbillon bancaire» qui a déferlé sur le monde de la finance. Une mutation des risques externes qui doit obliger dans l'avenir les banques à s'adapter aux nouvelles exigences des marchés financiers. Certes une imminente restructuration des banques est plus que nécessaire. Plusieurs mots d'ordre ont été déjà lancés: réhabilitation, restauration… Les banques se retrouvent aujourd'hui face à une réalité exigeant du marché financier de mener des opérations sans que les prix varient, donc des actifs stables alliant gouvernance bancaire et gestion des risques. Le premier pas des banques pour l'avenir c'est de s'identifier et servir les nouveaux besoins avec de nouveaux produits et des financements adéquats…