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Conférence de presse du directeur général de l'Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle: 200 milliards de dollars est la perte annuelle à cause de la contre façon
Le conférencier international M. Francis Gurry est un diplômé de l'université de Cambridge (Royaume –Uni), détenteur de la maîtrise de droit obtenue de l'Université de Melboume et l'auteur de plusieurs ouvrages dont « International Intellectual Proprety in an Integrated world Economy » 2007 et « International Intellectuel Proprety System » 1999. M.Gurry a mis l'accent sur les dégâts occasionnés par la contrefaçon et qui ont atteint les 200 milliards de dollars selon une étude, récemment, effectuée. Continuellement, « les crimes sans victimes » (le plagiat, les fraudes et le vol) prolifèrent. En effet, l'OMPI agit en permanence afin de faire face à ce phénomène quasi inévitable. Le droit d'auteur, selon M.Gurry préserve la continuité en matière de création du savoir. Ainsi, il protège les différents chercheurs, leur permet de doubler leurs efforts et d'augmenter le nombre d'ouvrages. Cela permet, également, le développement rapide et puissant de l'économie. D'un autre côté, le conférencier a évoqué la coopération entre la Tunisie et l'OMPI en appréciant sa valeur ajoutée. Et, vu le rôle primordial de l'INNORPI en la matière, l'OMPI a donné l'occasion de participer dans le système de l'obtention et la protection internationale des secteurs artisanal et intellectuel pour faire avancer la technologie, a indiqué M. Gurry, il fallait faire des concessions par tout le monde. En évoquant le problème du secteur public qui ne peut guerre suivre le développement constant du secteur privé, le directeur de l'OMPI a en appelé à faire une convention constructive. M. Gurry s'est penché, finalement, sur le sujet de la Tunisie, en appréciant les grands efforts qui lui ont offert une infrastructure propice (1,5% du budget national pour promouvoir les recherches scientifiques) pour œuvrer dans l'économie de savoir. La rencontre s'inscrit dans l'optique qui vise à organiser le secteur et conserver le droit d'auteur mais la question qui se pose ici : est-il utile d'appeler droit d'auteur en sachant que les savoirs seront dédiés uniquement, aux personnes qui ont les moyens ?