Cela reflète la place privilégiée accordée par le Chef de l'Etat à ce domaine stratégique et vital, partant de sa foi en le droit du citoyen tunisien à un environnement sain et de son souci de faire en sorte que les villes tunisiennes soient une vitrine civilisationnelle de la Tunisie et des espaces adaptés pour accueillir les différentes activités économiques, sociales et culturelles. Les municipalités, les conseils régionaux et ruraux et toutes les autorités concernées s'emploient, chacun dans son domaine de compétence, à concrétiser les différents volets du programme national de la propreté et de la protection de l'environnement dans le cadre d'une stratégie annuelle et de programmes et d'interventions ponctuels et périodiques auxquels participent tous les services et organismes compétents et les différentes composantes de la société civile. Ce programme bénéficie, annuellement, d'un volume d'investissement de l'ordre de 136 millions de dinars. De multiples résultats ont été réalisés suite à ce programme, à savoir l'augmentation de la moyenne d'espaces verts par habitant, estimée actuellement à 15,37 mètres carrés, la réalisation de 14 décharges contrôlées et de 45 centres intermédiaires pour le traitement des déchets ménagers, moyennant une enveloppe de 76 millions de dinars et l'aménagement de 34 parcs urbains.Consolider la qualité de la vie en Tunisie L'Etat accorde un intérêt particulier à la qualité de la vie, en optant pour sa promotion dans les villes tunisiennes en jetant les fondements d'un développement durable qui répond aux aspirations et attentes des générations actuelles et préserve les droits des générations futures. Ces efforts ont permis aux villes tunisiennes de s'adapter aux exigences de la modernité et à la Tunisie de se hisser au premier rang des pays arabes en termes de qualité de la vie. A la faveur du programme présidentiel pour la période 2009-2014 «Ensemble, relevons les défis», l'objectif est de réserver 1,25% du PIB aux différents programmes relatifs à la propreté et à la protection de l'environnement. Il s'agit, également, d'augmenter de 10% par an le volume des fonds communs accordés aux municipalités, à compter de l'année 2010, et d'appuyer, aussi, partiellement et entièrement les programmes de 120 municipalités à ressources limitées dans le domaine de la propreté. Ainsi, la part des crédits alloués au dossier de la propreté, dans les budgets des municipalités, atteint aujourd'hui 35,5% et les investissements communaux pour la période 2007-2011 réservés à l'amélioration de l'infrastructure et des conditions de vie et à la lutte contre la dégradation de l'environnement ont atteint pour leur part 70,6% des budgets communaux. Toutefois, le plan «la Tunisie, qualité de la vie» a enregistré des résultats probants qui consistent en la réalisation de 800 projets au profit de 235 municipalités et de 165 villages des différents gouvernorats de la République, et la création de 2.500 postes d'emploi dans le domaine de protection des zones vertes, ce qui a contribué à la dynamisation de l'action municipale et au lancement de plusieurs autres projets qui n'ont pas manqué de conférer davantage d'harmonie et d'esthétique aux villes. En outre, le Chef de l'Etat a fixé des priorités qui consistent en l'élaboration d'une carte nouvelle et évoluée pour l'environnement, fondée sur le concept du «District environnemental» qui regroupe des régions ayant des spécificités similaires et qui requièrent les mêmes interventions, parallèlement à la création d'un observatoire pour chaque district environnemental, à l'élaboration d'un plan et de programmes particuliers à chaque district et à l'adoption des systèmes de la géographie numérique pour calculer les indicateurs de durabilité. En somme, la propreté étant une responsabilité collective, dans le cadre de laquelle les municipalités assument une part importante vu la nature de leurs missions, et où l'Etat continue à œuvrer dans le dessein d'associer le citoyen à ses efforts, à travers la multiplication des campagnes de sensibilisation, dans l'objectif de garantir la pérennité de son droit à vivre dans un milieu propre et sain.