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La dynamique de croissance se confirme
Publié dans L'expert le 16 - 07 - 2010

L'union économique et monétaire ouest africaine, UEMOA, table sur une croissance de 3,6% en 2010, le FMI octroie 55 milliards de FCFA au Benin sous un accord triennal pour permettre à ce pays de booster son économie. Pour rester dans cette logique, Christine Lagarde, Ministre de l'économie française, estime que l'UE doit se doter d'un « véritable gouvernement économique ». Alors que selon un sondage TNS Sofres pour le Conseil d'orientation pour l'emploi, 59 % des salariés ont ressenti les effets de la crise sur leurs revenus en France, le Président Obama juge que l'économie ne progresse pas assez vite aux Etats Unis.
UEMOA : la BCEAO table sur une croissance de 3,6 pour cent en 2010
L'analyse de la situation économique et financière des Etats membres de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) autorise une projection à 3,6 pour cent, en 2010, du "taux de croissance réel du produit intérieur brut réel" de cet espace communautaire, a estimé dimanche à Dakar, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Philippe-Henry Dacourey-Tabley.
"L'analyse de l'évolution récente de la situation économique et financière des Etats membres de l'Union permet de projeter un taux de croissance réel du produit intérieur brut réel de l'Union à 3,6% pour l'année 2010, contre des réalisations de 2,8% en 2009", a-t-il déclaré à l'ouverture de la réunion ordinaire du conseil d'administration de la BCEAO.
Selon Philippe-Henry Dacourey-Tabley, "la consolidation de la reprise de l'activité économique, augure de bonnes perspectives de croissance de l'économie mondiale à court terme".
Il a expliqué que cette réunion du conseil d'administration de la BCEAO dont il est le président va porter "une attention particulière à la situation économique, financière et monétaire de l'Union, à la revue à mi-parcours des objectifs de politique de la monnaie et du crédit pour l'année 2010 ainsi qu'à l'approbation des comptes de la BCEAO pour l'exercice 2009."
Les conclusions de ces travaux "seront marquées par le sceau de l'engagement constant de chacun et déboucheront sur des mesures concrètes et réalistes pour les économies des Etats de l'Union", a indiqué Philippe-Henry Dacourey-Tabley.
Bénin : 55 milliards de FCFA du FMI pour booster l'économie
« Ce nouvel accord soutient le programme des autorités politiques béninoises, dont l'objectif est de rehausser la croissance économique en stimulant l'investissement dans les infrastructures et en exécutant des réformes structurelles visant à accroitre la compétitivité du pays », indique un communiqué du FMI.
Selon ce document, ce programme contribue à dégager une marge de manœuvre budgétaire pour accroître les dépenses d'équipement et les dépenses sociales en élargissant l'assiette de l'impôt, en limitant les dépenses non prioritaires et en rehaussant l'efficience du secteur public.
« La crise économique mondiale continue de peser sur les résultats économiques du bénin. La croissance a été amputée de près de moitié en 2009. La relance budgétaire engagée par les autorités en 2009 n'a pu être maintenue, étant donné le manque de financement, et le déficit budgétaire global a plus que doublé par rapport à 2008 », observe le même document.
« En 2010, les perspectives à moyen termes sont plus favorables, à condition que les autorités continuent de mener une politique macroéconomique prudente et d'éxécuter leur programme de réformes structurelles », souligne le même document, soulignant la nécessité pour le Bénin de disposer du soutien de la communauté internationale afin de se rapprocher des OMD.
« Il sera essentiel pour le Bénin de disposer du soutien permanent de la communauté internationale pour se rapprocher des objectifs du millénaire pour le développement », avertit le même document.
Dans le cadre du nouveau programme appuyé par la FEC, le gouvernement vise à préserver la stabilité macroéconomique et accélérer les réformes structurelles pour limiter les effets négatifs de la crise économique mondiale sur le Bénin à court terme, ainsi qu'à rehausser et à pérenniser la croissance à moyen terme.
Les objectifs macroéconomique du programme sont notamment de porter la croissance du PIB réel à 6 % d'ici 2013, contre 3,2% en 2010, de maintenir l'inflation en deçà du critère de convergence de l'UEMOA, soit 3% et de réduire le déficit des transactions courantes (dons exclus) à 7,6% d'ici 2013, contre 10, 8 % en 2009.
Une majorité de salariés jugent que leur rémunération a baissé
Selon un sondage TNS Sofres pour le Conseil d'orientation pour l'emploi, 59 % des salariés français ont ressenti les effets de la crise sur leurs revenus.
Un échantillon représentatif de 900 salariés d'entreprises privées et publiques de toutes tailles et de 300 chômeurs a été interrogé par voie électronique du 3 au 12 mai 2010 par TNS Sofres sur les conséquences qu'a eues la crise sur eux, mais aussi sur leur vision du marché du travail.
Dégradation de l'« ambiance »
L'étude montre que « l'impact de la crise sur les salariés a été à la fois très large et très profond », souligne la présidente du COE, Marie-Claire Carrère-Gée. Plus de trois salariés en poste ou au chômage sur quatre estiment avoir été impactés par la crise, 11 % déclarant avoir de ce fait perdu leur emploi, selon ce sondage. 65 % des personnes interrogées citent une dégradation de leurs conditions de travail. Près d'une sur deux évoque celle de l'« ambiance » et autant la démotivation des collègues. La tension accrue des managers ne vient qu'après, évoquée par 39 % des salariés.
Par ailleurs, 59 % des personnes interrogées évoquent une perte de rémunération. Le taux monte à 64 % dans le privé et même un peu plus chez les ouvriers, dans l'industrie ou le BTP. Alors que l'Insee a constaté une décélération et non une baisse des revenus nets d'activité en 2009, un tiers des salariés en emploi évoquent une baisse des primes, bonus et part variable. 27 % citent une diminution des heures supplémentaires, 12 % une réduction de salaire, 10 % l'impact financier du chômage partiel et 9 % celui d'une baisse du temps de travail. Enfin, un tiers évoquent un gel de salaire.
Manque d'opportunités
Pour pessimistes qu'ils soient sur leur situation, les salariés n'en conservent pas moins « une forte appétence pour le changement », souligne Marie-Claire Carrère-Gée. Une majorité envisagent de changer d'emploi, de poste ou de fonction dans les cinq prochaines années. La proportion atteint les deux tiers chez les moins de 30 ans comme chez les diplômés de l'enseignement supérieur. Près de deux salariés sur trois envisagent de suivre une formation. Mais, conjoncture oblige, plus de la moitié estiment qu'ils seront freinés dans leurs projets par le manque d'opportunités, et un sur dix envisage même de partir à l'étranger.
Le plein-emploi leur semble, il est vrai, « largement inatteignable », souligne Marie-Claire Carrère-Gée, qui remarque que, pour améliorer leur situation, les salariés « ne comptent malheureusement que sur leurs propres forces, ils sont très pessimistes sur l'efficacité des institutions » : 41 % évoquent la conjoncture au niveau mondial comme élément déterminant, 38 % les politiques menées en France et à peine un sur cinq l'action européenne.
L'UE doit se doter d'un "véritable gouvernement économique", selon Lagarde
Les récentes attaques contre l'euro illustrent la nécessité pour l'Union européenne de se doter d'un "véritable gouvernement économique", capable de faire appliquer des "sanctions" le cas échéant, a jugé mardi la ministre française de l'Economie, Christine Lagarde.
"Il faut impérativement renforcer la gouvernance économique de l'Union européenne et plus encore de la zone euro, avec un véritable gouvernement économique", a lancé Mme Lagarde en réponse à une question du député UMP Dominique Le Mener sur le plan de sauvegarde de l'euro que l'Assemblée nationale en France devrait approuver ce mardi.
"Cela signifie le renforcement du pacte de stabilité et de croissance, de prendre en compte la compétitivité des Etats membres de la zone monétaire euro. Cela signifie aussi de véritables sanctions qui soient applicables et appliquées", a expliqué la ministre.
Autre conclusion de la crise grecque et de la déstabilisation de la monnaie unique sur les marchés, "il faut impérativement que nous ayons des chiffres fiables, ça signifie la validité des statistiques et en particulier la capacité pour Eurostat (l'office européen des statistiques, ndlr) de vérifier la nature des chiffres fournis par les Etats", a-t-elle insisté.
La crise des finances publiques grecques a notamment été déclenchée par des manquements dans les statistiques économiques officielles fournies par la Grèce, qui avaient dissimulé l'ampleur de la dette publique de ce pays.
"Ca signifie enfin le renforcement de la régulation financière pour que l'ensemble des acteurs soient redevables, responsables de l'ensemble des transactions qui sont menées en la matière", a conclu Christine Lagarde.

USA: Obama juge que l'économie ne progresse pas assez vite
Le président américain Barack Obama a déclaré mardi que l'économie des Etats-Unis ne progressait pas "aussi vite" que le souhaitait son gouvernement.
L'économie "ne progresse pas aussi vite que nous le voulons", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche en fin d'après-midi.
"Des millions d'Américains sont toujours à la recherche d'un travail ou d'heures supplémentaire, ou connaissent des retards de paiement car ils se trouvent au chômage", a ajouté M. Obama.
Avant lui, le secrétaire au Trésor Timothy Geithner avait indiqué dans la matinée devant des élus du Congrès que l'économie nationale traversait "encore une période extrêmement difficile".
"Les conséquences de la récession provoquée par la crise des crédits immobiliers à risque survenue à l'été 2007 seront durables", avait-il ajouté, faisant lui aussi allusion au niveau élevé du chômage (à 9,7% fin mai).
Les Etats-Unis sont sortis de la récession au troisième trimestre 2009. La plupart des indicateurs économiques publiés depuis le début du mois se sont révélés moins bons que prévus, suscitant des inquiétudes sur la solidité de la croissance.


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