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Rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales
Publié dans L'expert le 15 - 04 - 2011


Croissance prévue de 1,25% en 2011 pour la Tunisie

● La croissance mondiale a ralenti pour avoisiner 3¾% au deuxième semestre de 2010, contre environ 5¼% au premier semestre
● Dans les pays émergents d'Asie, en Amérique Latine et aux états-Unis, les cours des actions se sont approchés de leurs sommets d'avant la crise


Le FMI vient de publier son rapport sur les perspectives économiques dans le monde, dans une nouvelle mise à jour des anciens rapports. Le rapport signale que le redressement économique mondial se poursuit, plus ou moins comme prévu, mais le chômage reste élevé principalement dans les pays avancés. Dans son analyse régionale, le rapport signale que la reprise au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est soumise à plusieurs incertitudes. Le FMI prévoit une croissance d'environ 4½% par an, tant en 2011 qu'en 2012, pour l'économie mondiale, mais de 2½% seulement pour les pays avancés, alors que les pays émergents et en développement afficheront un taux bien plus élevé de 6½%.

La reprise s'est consolidée, mais le chômage reste élevé
La reprise de l'économie mondiale se poursuit plus ou moins comme prévu dans les projections d'octobre 2010 et de janvier 2011 des Perspectives de l'économie mondiale. La croissance mondiale a ralenti pour avoisiner 3¾% au deuxième semestre de 2010, contre environ 5¼% au premier semestre. Ce ralentissement s'explique par un cycle normal des stocks. Comme les craintes d'une recession mondiale ont diminué en 2009, les entreprises ont commencé à ralentir leur déstockage, puis, à mesure que la confiance revenait, ont commencé à reconstituer leurs stocks.
La production industrielle et le commerce se sont fortement redressés jusqu'à la fin du premier semestre de 2010. La reconstitution des stocks et, partant, la production industrielle et le commerce ont ralenti au deuxième semestre de l'an dernier. Entre-temps, cependant, la baisse de l'excédent des capacités de production, des politiques économiques accommodantes, un regain de confiance et une nouvelle amélioration de la situation financière ont encouragé l'investissement et ont réduit fortement le rythme des destructions d'emplois. La consommation s'est revigorée aussi. En conséquence, la reprise est davantage autonome, les risques d'une double récession dans les pays avancés ont diminué et l'activité mondiale devrait de nouveau s'accélérer. Néanmoins, le rythme de l'activité reste inégal d'une région à l'autre et l'emploi reste à la traîne.
• Dans les principaux pays avancés, la croissance économique est modérée, atteignant seulement 3% en 2010, surtout si l'on considère la gravité de la récession. Aux états-Unis et dans la zone euro, l'économie suit une trajectoire aussi faible qu'après les récessions du début des années 90, alors que la recession a été bien plus profonde.
• Par contre, de nombreux pays émergents et en développement enregistrent une croissance vigoureuse (plus de 7% en 2010) et un chômage faible, bien que ce dernier tende à toucher de manière disproportionnée les jeunes. Dans un nombre croissant de ces pays, les contraintes tenant aux capacities de production semblent s'intensifier, et bon nombre d'entre eux font face à de fortes hausses des prix de l'alimentation, ce qui pose d'autres problèmes sociaux.
• Globalement, la croissance est insuffisante pour réduire notablement le chômage élevé. Environ 205 millions de personnes dans le monde cherchent encore un emploi, soit environ 30 millions de plus qu'en 2007, selon l'Organisation internationale du travail. L'augmentation du chômage est très forte dans les pays avancés; dans les pays émergents et en développement, le chômage élevé des jeunes constitue un problème particulier, comme noté ci-dessus.
La reprise se déroule plus ou moins à deux vitesses: les écarts de production sont élevés dans les pays avancés, et se rétrécissent ou sont nuls dans les pays émergents et en développement, mais il existe des différences notables parmi chaque groupe.

La situation financière s'améliore
Du fait de résultats généralement positifs, qui créent une dynamique favorable, les bénéfices élevés ont fait monter les cours des actions et baisser ceux des obligations, et la volatilité a diminué. Dans les pays émergents d'Asie, en Amérique Latine et aux états-Unis, les cours des actions se sont approchés de leurs sommets d'avant la crise. Cependant, les cours des actions financières dans la zone euro sont déprimés, en raison de la vulnérabilité persistante aux pays de la périphérie. Les écarts sur les obligations publiques et les contrats d'échange sur le risque de défaillance bancaire dans les pays de la périphérie de la zone euro restent élevés, ce qui révèle une vulnérabilité considerable
Les mouvements de capitaux mondiaux ont rebondi nettement après s'être effondrés pendant la crise, mais ils restent inférieurs à leurs moyennes d'avant la crise dans de nombreux pays. En conséquence, les marchés boursiers et le crédit dans les pays émergents ont rebondi exceptionnellement vite après de fortes baisses. Les bonnes perspectives de croissance et les rendements relativement élevés attirent les capitaux dans les pays émergents. L'atonie de l'activité et le mauvais état des systèmes financiers continuent de peser sur les flux de capitaux entre les pays avancés.
• Les flux de capitaux vers certains grands pays émergents, par exemple le Brésil, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Mexique, le Pérou, la Pologne et la Turquie, sont tous proches ou supérieurs de leur niveau d'avant la crise. Ce redressement est porté jusqu'à présent par les flux d'investissements de portefeuille et de capitaux bancaires, alors que la part des entrées d'investissements directs étrangers diminue. Cette évolution s'écarte de celle observée par le passé et pourrait faire planer un risque d'instabilité, y compris de sorties de capitaux. Cependant, pendant l'automne 2010, le redressement des actifs des pays émergents tiré par les flux de capitaux s'est ralenti de nouveau. Dans les autres régions, par exemple l'Afrique de l'Est et de l'Ouest, les entrées de capitaux n'ont pas encore vraiment repris.
• Les mouvements de capitaux entre les pays avancés ont été durement touchés par la désintermédiation financière provoquée par la crise. Les flux de capitaux en provenance des Etats-Unis ont retrouvé leur niveau d'avant la crise, mais ont été réorientés vers les pays émergents au détriment des pays avancés. Les flux de capitaux en provenance de la zone euro, en particulier par l'intermédiaire des banques, restent bien en deçà de leur niveau d'avant la crise.

Les cours des matières premières remontent
Les cours des matières premières ont retrouvé rapidement leurs niveaux élevés, en raison de facteurs structurels, cycliques et particuliers, et les tensions restent élevées sur les marchés. Le principal changement structurel est la croissance rapide dans les pays émergents et les pays en développement, qui a accru la consommation des matières premières et en a modifié la structure. Par ailleurs, la réaction de l'offre a été lente: les coûts marginaux de production ont augmenté fortement. Le facteur cyclique principal a été la croissance plus forte que prévu de la demande de matières premières au deuxième semestre de 2010, qui a fait passer les cours du pétrole pour 2011 à environ 90 dollars le baril début janvier 2011, contre une prevision de 83 dollars le baril en avril 2010. Parmi les facteurs particuliers figure la réaction plus faible que prévu de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) lorsque les prix sont passés au-dessus de 70–80 dollars, une fourchette de prix jugée précédemment «raisonnable», ce qui a accru l'inquiétude du marché concernant l'offre. Les troubles au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis janvier 2011 constituent un autre facteur particulier. En ce qui concerne l'alimentation, des chocs climatiques sur l'offre ont été le facteur particulier principal. Le fait que la demande mondiale de matières premières ait été plus forte que prévu a réduit les stocks et a provoqué une hausse des prix vigoureuse, soutenue et généralisée. L'indice des prix des matières premières du FMI a progressé de 32% entre le milieu de 2010 et février 2011 — récupérant environ trois-quarts de la baisse de 55% observée entre le sommet cyclique de juillet 2008 et le début de 2009. Les prix de l'alimentation sont proches de leurs niveaux records de 2008. Heureusement, de bonnes récoltes en Afrique subsaharienne ont offert une certaine protection à certains des plus démunis.
Cependant, les troubles sociaux au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pourraient faire monter de nouveau les prix de l'alimentation, si les gouvernements de grands importateurs de céréales dans la région et en dehors accroissent leurs achats pour garantir une offre suffisante sur ces marchés locaux subventionnés de l'alimentation.
L'offre de matières premières devrait réagir à la hausse des prix en 2011. Des capacités de production sont inemployées dans le secteur de l'énergie, ce qui pourrait compenser les pertes de production qui résulteraient d'une guerre civile en Lybie, et la normalisation attendue des conditions climatiques devrait entraîner une hausse de la production agricole. Par ailleurs, la croissance de la demande devrait se modérer quelque peu, par suite des fluctuations conjoncturelles habituelles. La croissance de l'offre et de la demande devrait ainsi être plus équilibrée. Néanmoins, les perspectives des marchés pétroliers restent assez incertaines, étant donné la volatilité potentielle des points de vue sur les risques géopolitiques pesant sur l'offre.

La reprise devrait se consolider
Etant donné l'amélioration observée sur les marchés financiers, le dynamisme de l'activité dans de nombreux pays émergents et en développement, ainsi que le regain de confiance dans les pays avancés, les perspectives économiques pour 2011-12 sont bonnes, en dépit de la nouvelle volatilité résultant des craintes relatives aux perturbations de l'offre de pétrole.
Il est prévu que l'activité se redressera après le fléchissement récent : la croissance mondiale avoisinerait 4½% en 2011-12. Le PIB réel devrait progresser d'environ 2½% dans les pays avancés et de 6½% dans les pays émergents et en développement, soit un ralentissement modeste par rapport aux taux de croissance atteints en 2010. Les indicateurs avancés font déjà apparaître un raffermissement de la croissance après le ralentissement dû au cycle des stocks. Après avoir stagné pendant une bonne partie de l'automne, la production industrielle a commencé à s'accélérer, comme en témoigne le retour des indices des directeurs d'achats dans l'industrie manufacturière à des niveaux plus expansionnistes. Selon les indices des directeurs d'achats dans le secteur des services, la reprise s'étend maintenant à cette large partie de l'économie mondiale. Les ventes de détail se portent bien dans les pays émergents et ont rebondi dans les pays avancés, surtout aux Etats-Unis. Par ailleurs, les effets des hausses récentes des cours du pétrole devraient être relativement limités.

Les risques s'atténuent, mais subsistent
L'incertitude planant sur les perspectives a aussi diminué depuis l'édition d'octobre 2010 des Perspectives de l'économie mondiale. Cependant, les risques ont augmenté par rapport à la Mise à jour de janvier 2011, principalement pour des raisons géopolitiques.
La baisse de l'incertitude par rapport à 2010 est confirmée par la distribution des prévisions des analystes pour la courbe des taux et l'inflation, ainsi que les données sur les prix des options pour l'indice Standard & Poor's (S&P) 500 et le pétrole.. En particulier, la dispersion des prévisions des analystes pour la croissance du PIB réel est bien plus faible qu'elle ne l'était en 2010 et est maintenant proche de son niveau de référence historique. Il est intéressant de noter que, bien que les prévisionnistes s'attendent en général à une hausse sensible de de inflation, ils entrevoient maintenant de plus fortes chances de baisse de l'inflation plutôt que de hausse, avec des implications opposées pour la croissance du PIB réel. Cependant, ce résultat s'explique principalement par les prévisions pour les Etats-Unis, le Japon et la Chine.
Le principal risque de révision à la baisse de la croissance tient à de nouvelles hausses des cours du pétrole qui résulteraient de perturbations de l'offre. Pour explorer ces risques plus en détail, les services du FMI ont établi un scénario dans lequel des perturbations temporaires de l'offre plus fortes que prévu font monter les cours du pétrole à 150 dollars le baril en moyenne pour 2011; ensuite, ils retomberaient aux niveaux moyens qui sont prévus aujourd'hui pour 2012.

La reprise au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est confrontée à un climat d'incertitude
La région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MOAN) a relativement bien surmonté la crise mondiale et, si le redressement est maintenant amorcé, le rythme de la croissance économique varie beaucoup d'un pays à l'autre. L'agitation sociale qui prévaut de plus en plus, la hausse des primes de risque souverain et le niveau élevé des prix à l'importation des matières premières vont peser sur les perspectives de croissance de plusieurs pays de la région.
Bien que les perspectives diffèrent beaucoup selon les pays, la révision du risque en cours dans l'ensemble de la région majore les coûts d'emprunt.
La hausse des cours des matières premières et la demande extérieure dopent la production et les exportations de nombreux pays de la région. Qui plus est, des programmes de depenses publiques continuent à promouvoir la reprise dans beaucoup de pays exportateurs de pétrole. Dans le même temps, le mecontentement politique, le chomage élevé et la hausse des prix alimentaires causent dans un certain nombre de pays une agitation sociale qui va sans doute peser sur la croissance a court terme.
Compte tenu de ces facteurs, les projections donnent le PIB de la région MOAN en progression de 4% en 2011, avec une légère accélération à 4% environ en 2012. Comme dans les autres régions, les perspectives de reprise varient beaucoup d'un pays a l'autre. En Tunisie, la croissance devrait ralentir, tombant a 1.25% en 2011, car la baisse attendue du tourisme et des investissements directs étrangers affectera les autres secteurs de l'économie.
Comme dans les autres régions, l'inflation est en hausse au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, car les cours plus élevés des matières premieres nourrissent l'inflation globale. Le taux d'inflation des prix à la consommation devrait, d'après les projections, passer à environ 10 % en 2011 pour l'ensemble de la région.
L'endettement élevé des pays importateurs de pétrole limite toutefois leur marge de manoeuvre budgetaire. Néanmoins, pour épargner à leur population les retombees de la flambée des cours des matières premières, de nombreux pays ont récemment relevé les subventions pour les produits alimentaires et les carburants (Jordanie, Koweit et Tunisie), accru les transferts sociaux (Soudan, Republique arabe syrienne, Tunisie et Republique du Yémen), augmente le nombre ou les salaires des fonctionnaires (Arabie Saoudite, Egypte, Jordanie, Soudan et République du Yemen) et institue un systeme de transferts monetaires directs (Bahrein et Koweït).
Dans la plupart des pays de la région MOAN, le chomage chroniquement élevé, surtout chez les jeunes et les diplomes, est un problème de longue date, auquel il est urgent de trouver une solution.


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