Voila hier on vous rapporte les événements qui se sont passés au Sénégal à la veuille de l'élection présidentielle et qui connait depuis plusieurs semaines des protestations contre la candidature du président sortant Abdoulaye Wade. Les bureaux de vote qui viennent de fermer à l'instant à part quelques-uns qui avaient ouvert après l'heure officielle dans lesquels des électeurs attendaient encore de voter, ou pour lesquels la participation était jugée faible. Fort est de constater que en plus Abdoulaye Wade, 13 candidats, dont trois de ses anciens Premiers ministres, Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, ainsi que le patron du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng se sont présentés à cette élection. Mais il importe de noter qu'avant de commencer le contage, l'opposition réclame déjà un nouveau scrutin sans Abdoulaye Wade. En effet, l'opposition qui parle d'un coup d'état électoral, propose l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle dans un délai de six à neuf mois à laquelle le président Wade s'engage à ne pas se présente. Pour aujourd'hui en tout cas apparemment les sénégalais ont voté en masse. Les observateurs ont pu constater que de longues files d'attente s'étaient formées dans le calme devant les bureaux de vote aussi bien en province, qu'à Dakar et sa banlieue. Bien qu'aucun taux de participation officiel n'ait été publié, les premiers résultats officiels provisoires sont attendus mardi, mais des résultats partiels et des estimations devraient être disponibles dès lundi. Questionner sur la possibilité de révolte, dans une interview au Journal du Dimanche, Abdoulaye Wade a assuré que l'opposition est incapable d'organiser de telles choses et qu'il est impensable pour lui que les sénégalais révoltent contre lui Il a déclaré que sa majorité est si écrasante que qu'il pense être élu avec un fort pourcentage dès le premier tour.» D'ailleurs, n'a pas caché sa colère contre Nicolas Sarkozy et les américains, en déclarant que ce dernier n'est pas son adversaire et ce n'est pas aux Européens de décider des affaires du Sénégal. Pour lui, les Français et les Américains cherchent à l'embêter, parce ce qu'il n'est pas suis pas docile. D'ailleurs dans une interview accordée à Jeune Afrique, Alain Juppé le ministre français des Affaires étrangères a jugé que «la durée excessive de l'exercice du pouvoir peut poser problème».