Sami Gnaoui, agent de la Garde Nationale et membre du syndicat des agents de la garde nationale, raconte son ras le bol sur les ondes de Mosaïque FM. Il raconte comment son collègue et supérieur, le Commandant Wassim Ben Slimène, s'est fait attaquer par un salafiste notoire du quartier de Douar Hicher, surnommé Saddam, connu pour ses voies de faits et ses déboires avec la justice. Le syndicaliste déplore que, cette agression ne soit pas une première, vu que leur collègue, Ouertatani avait été agressé de la même manière depuis trois semaines. Agression qui lui a couté une double fracture de l'avant bras. Il se révolte contre le sentiment d'impuissance qui le hante avec ses collègues qui connaissent fort bien les agresseurs qui se sont autoproclamés police religieuse et qui multiplient les « descentes », puis se retranchent sur la mosquée Ennour de la cité Douar Hicher. Mosquée qui est devenue célèbre pour être devenue le camp retranché de ces bandes qui s'y réfugient une fois leurs forfaits accomplis. Gnaoui assure que cette mosquée renferme tous les types d'armes qui servent à ces bandits lors de leurs agressions. Ce qui révolte ce syndicaliste, c'est que la hiérarchie n'a pas voulu donner l'ordre d'intervenir du moment qu'il s'agit de mosquée. Il précise que les agents de la garde nationale de Douar Hicher ont informé leur hiérarchie de la situation qui prévaut dans leur cité, et aucune directive ne leur est parvenue jusqu'à aujourd'hui.