Imed Daïmi, secrétaire général du CPR, a souligné sur Mosaïque FM, ce lundi 2 septembre 2013, que le dialogue a été entamé entre les deux parties politiques, à savoir le gouvernement et l'opposition, grâce à une intermédiation qui n'est ni neutre ni objective. «Ce dialogue n'est pas normal selon nous car des parties de l'opposition acceptent de rencontrer des leaders du gouvernement en dehors des débats politiques, mais lorsqu'il s'agit de discuter autour d'une même table pour trouver une solution et se sortir de la crise que connait le pays, ils refusent». Le secrétaire général du CPR, qui accuse l'opposition de ralentir le processus de sortie de crise, a signalé que la Tunisie est en train de perdre beaucoup de temps. « Nous devons accélérer ce processus », a-t-il insisté. Revenant sur les revendications de l'opposition, notamment celle de la démission du gouvernement, Imed Daïmi a déclaré « l'opposition a échoué et doit le reconnaitre, ils vivent dans l'imagination et doivent comprendre que le coup d'Etat qui a eu lieu en Egypte n'aura jamais lieu en Tunisie ». « Le peuple est avec nous, et les organisations internationales encouragent la poursuite du processus de transition, pourtant nous avons tendu la main à l'opposition en essayant de trouver un consensus », a-t-il ajouté précisant que le problème actuel en Tunisie est qu'il existe une crise de confiance entre le gouvernement et l'opposition. Par ailleurs, Imed Daïmi a indiqué qu'il est probable que l'ANC reprenne ses travaux demain, surtout que certains députés retirés ont repris leurs fonctions.