Abdelaziz Kotti, membre du front du salut et député du mouvement Nidaa Tounes, est revenu, au micro de Mosaïque FM, sur le communiqué des représentants des 14 partis politiques engagés dans le dialogue national, rendu public le 9 novembre 2013. Pour rappel, les représentants ont indiqué dans ce communiqué que le retour à la table des négociations ne pourrait avoir lieu sans un accord préalable sur le nom de la personnalité indépendante qui va diriger le nouveau gouvernement. « La Troïka est la partie qui fait ralentir le dialogue national », a-t-il indiqué ajoutant que le gouvernement actuel doit démissionner à la date précédemment annoncée, soit le 15 novembre courant. « Il doit également revenir à la table des négociations pour déterminer, sérieusement, le nom du prochain chef du gouvernement », a-t-il insisté. Commentant la récente démission d'Ibrahim Kassas de Nidaa Tounes, le député Abdelaziz Kotti a indiqué que son parti a perdu un militant et que, bien que cette décision fût prévisible, le moment choisi constitue une surprise. Revenant sur les déclarations d'Imed Daimi, Abdelaziz Kotti a nié que son parti ait demandé au mouvement Ennahdha de partager le pouvoir. « Imed Daimi nous a habitué aux déclarations « fausses » et non fondées. Ce qu'il prétend n'est pas vrai », a-t-il précisé ajoutant que les déclarations de ce dernier s'inscrivent dans le cadre des tentatives de faire échouer le dialogue national. « J'étais membre du CPR et je connais très bien ses dirigeants et ses membres. Ils font tout pour garder le pouvoir », a-t-il signalé.