Le mouvement Ennahdha a posé ses conditions pour l'approbation de la séparation des deux scrutins présidentiel et législatif. Le leader au sein du mouvement islamiste, Ameur Lâaryedh a affirmé qu' Ennahdha exige la tenue des élections présidentielles avant les législatives, seule condition à l'acceptation de leur séparation. Ameur Lâaryedh a souligné que son mouvement reste attaché à la simultanéité des scrutins ajoutant, toutefois, qu'il privilégie le consensus. Un consensus assorti par l'adhésion aux exigences du mouvement islamiste. D'après la constitution tunisienne, le parlement est la clé de voûte du pouvoir. En toute vraisemblance, Ennahdha veut préserver ses cartes en faisant précéder les présidentielles par les législatives sachant qu'une défaite aux présidentielles compromettraient ses chances.