Non, la Tunisie n'est pas finie et ne finira jamais d'étonner et d'assourdir ! Le quotidien « Libération », dont le nom était tout un programme mais n'est plus aujourd'hui qu'une vulgaire épitaphe, un grossier graffiti. Il a trahi, depuis belle lurette, ses propres principes fondateurs, et troqué son origine révolutionnaire contre un strapontin ultralibéral. Fondé en 1973, entre autres, par le grand philosophe français Jean Paul Sartre, le journal est tombé aujourd'hui, non seulement bas, mais dans les mains tremblantes d'une équipe de larbins. Un torchon, sans lecteurs ni perspectives, au bord du dépôt de bilan, en faillite économique et éditoriale, qui, aujourd'hui, ne trouve pas mieux pour survivre que de prostituer sa ligne éditoriale et sa plume et de racoler sur les trottoirs de la presse de caniveaux. Il est bien connu que certains frustes plumitifs, car ils sont des ordures, ne brillent que dans les égouts médiatiques et les immondices de l'actualité. Non, la Tunisie n'est pas finie et ne finira jamais d'étonner et d'assourdir ! « Libération », qui a accueilli les journalistes, ou ce qui en reste, de « Charlie-Hebdo » après le carnage de triste mémoire, fait tomber sa dernière feuille de vigne et montre son vrai visage, sombre et hideux, pour manger, aujourd'hui, dans les mains sales de l'extrémisme. « Libération » fait preuve d'un flagrant naufrage intellectuel et morale et d'un total déni de l'histoire. Il faut loucher par la cervelle pour suggérer qu'un pays, riche de plus de trois mille ans de civilisation ; puisse finir parce que quelques illuminés, déshumanisés, mus par la haine et le goût du sang, ont arraché, par lâcheté et par surprise, la vie à des innocents dont l'unique tort est d'être amoureux de la Tunisie et de son héritage culturel. Par le sinistrement célèbre titre, « Libération » les a tués une deuxième fois. Non, la Tunisie n'est pas finie et ne finira jamais d'étonner et d'assourdir ! Consciemment ou inconsciemment, « Libération » a repris à son compte le mot d'ordre des terroristes, à savoir détruire la Tunisie, tuer dans l'œuf sa jeune expérience républicaine, briser son processus de démocratisation. De cet angle de vue, « Libération » est un allié objectif de la nébuleuse djihadiste, un complice éditoriale d'une secte obscurantiste et meurtrière. Est-ce cela l'ultime message qu'une publication, qui se dit progressiste, œuvre à adresser à ses lecteurs. Quand la Tunisie lutte, à mains nues, dans la douleur et l'indigence, pour accéder à un autre palier de son développement, voilà que « Libération » fait l'écho de ses pires ennemis et s'en improvise porte-parole. Non, la Tunisie n'est pas finie et ne finira jamais d'étonner et d'assourdir ! De toute évidence, « Libération » a la mémoire courte et n'a aucun recul. Quand la France était attaquée, un sinistre jour de Janvier 2015, toute la Tunisie, toutes catégories sociales et courants politiques confondus, s'était levée, comme un seul homme, avec une seule voix, pour crier « Je suis Charlie » et non pour péter « La France est finie ». Comme certaines bouches fétides, « Libération » a aujourd'hui mauvaise haleine. Tel un charognard, qui ne se nourrit que de sa veulerie, tapi à l'ombre de sa déchéance, « Libération » vole au secours d'une meute sauvage, sans foi ni loi, pour qui l'effusion du sang est un motif de joie et un idéal de vie. Non, la Tunisie n'est pas finie et ne finira jamais d'étonner et d'assourdir ! Heureusement que le ridicule ne tuait pas, sinon « Libération » aurait pué dans les tiroirs de la presse, sur les pages des « faits divers » ou encore dans les colonnes des « chiens écrasés », là où ses gratte-papiers feraient forcément un tabac. Que « Libération », après le tollé au vitriol de son dernier carré de lecteurs, ait changé l'immonde titre, ne l'amende en rien de son coup tordu, plus digne d'un charlatan que d'un journal quoiqu'en agonie, qui, même à son dernier souffle, ne cesse d'aiguiser et de brandir son sabre rien que pour épingler des mouches finalement. Le journal s'est tiré une balle dans le pied là où il croit faire carton. Voilà un canard, plutôt déchaîné, qui a prêté serment d'être au service de la vérité et qui finalement n'a prêté que d'obscurs présages. Au fait, il ne prête qu'à rire !! Non, la Tunisie n'est pas finie et ne finira jamais. La Tunisie est un bastion imprenable. Elle ne finira jamais d'étonner et d'assourdir Ce n'est guère le cas de « Libération » qui est vouée à disparaître à terme du paysage médiatique tricolore. Bon débarras !! On n'insulte pas impunément l'intelligence, l'histoire et la mémoire des tunisiens !