Le ministère des Transports a réagi, mardi, à la révélation faite par le magazine « Jeune Afrique » se rapportant à la défaillance sécuritaire observée par une enquêtrice britannique qui a pu échapper au contrôle à l'aéroport TunisCarthage alors qu'une arme de service se trouvait dans sa valise. Le ministère coordonne actuellement avec le ministère de l'Intérieur afin de s'assurer de la véracité de cette information, lit-on, mardi, dans un communiqué. Lundi, le magazine « Jeune Afrique » révélait que l'interdiction du Foreign Office britannique de se rendre en Tunisie n'était pas lié à l'attaque terroriste de Sousse mais à des failles sécuritaires lors d'un contrôle à l'aéroport Tunis-Carthage. Le journal indique qu'une enquêtrice dépêchée par les autorités britanniques, suite à l'attaque de Sousse, est parvenue à franchir les contrôles de la douane et de la police de l'aéroport Tunis-Carthage sans que son arme de service ne soit détectée. C'est suite à cette défaillance que le Foreign Office a lancé l'alerte et sommé ses ressortissants de quitter le territoire tunisien jugeant le risque d'un nouvel attentat élevé.