L'ancien directeur du cabinet de la présidence de la République, Ridha Belhaj, a, encore, mis en cause la constitutionnalité de l'initiative de BCE pour la formation d'un gouvernement d'union nationale. Dans un post intitulé « La souveraineté du peuple entre l'initiative du président de la République et la volonté des partis politiques », l'actuel dirigeant au sein de Nidaa Tounès a affirmé que l'initiative de BCE « piétine la constitution et la souveraineté du peuple ». L'ancien directeur du cabinet présidentiel estime ainsi que « les pressions s'accentuent pour sortir du piège auquel a conduit l'initiative du président de la République en poussant le chef du gouvernement à la démission sous l'étau de la levée du soutien politique accordé par la coalition gouvernementale ». Ridha Belhaj s'interroge sur la possibilité de ce scénario en l'absence de signes manifestes d'une contestation populaire. L'ancien directeur du cabinet poursuit en soumettant les articles 99/97/95/89 de la constitution stipulant que la destitution du gouvernement Essid est tributaire du retrait de confiance à l'Assemblée des représentants du peuple. Ridha Belhaj recourt, également, à l'article 3 de la constitution, lequel stipule que « le peuple est souverain et exerce son pouvoir à travers ses élus ». Et l'ancien directeur du cabinet présidentiel d'égrener les scénarios d'une démission, qui demeure une exception, liée aux cas suivants : Par conséquent, Ridha Belhaj conclut que l'initiative de BCE constitue « une atteinte à la souveraineté du peuple et à la constitution » soulignant que la démission du gouvernement Essid ne sera effective qu'a travers un retrait de confiance à l'ARP.