Maintenant que le rideau est tombé sur la séance de vote de confiance pour le gouvernement d'Essid. Maintenant que la confiance lui a été refusée, Habib Essid et son équipe vont continuer à gérer les affaires urgentes du pays, en attendant la constitution d'un nouveau gouvernement. Selon les dispositions de l'article 89 de la constitution, le président de la république a dix jours pour discuter avec les forces politiques du pays, en vue de proposer la personnalité qui sera chargée de former le prochain gouvernement. La personnalité choisie devra constituer son équipe et la présenter à l'approbation de l'ARP, munie d'une ébauche de son programme d'action. Si l'équipe ainsi constituée ne parvient pas à bénéficier de l'aval des députés au bout de quatre mois, le président de la république sera en mesure de dissoudre le parlement et appeler à des élections générales anticipées, dans un délai situé entre 45 et 90 jours. Dans le cas où le nouvelle équipe obtient l'aval de l'ARP, le président de la République procède à la nomination officielle du nouveau chef du gouvernement et de ses ministres.