Le parti de Nidaa Tounes, premier classé lors des dernières élections législatives en Tunisie ne pourra plus proposer son candidat pour le poste du futur chef du gouvernement. C'est ce qu'a affirmé ce mercredi, Habib Khedher, député du bloc Ennahdha et rapporteur de la constitution. Il a expliqué que selon les dispositions de la constitution, le chef du gouvernement Habib Essid devra bénéficier du vote favorable d'au moins 109 députés, lors de la prochaine assemblée qu'il a demandé pour renouveler la confiance en son gouvernement. Faute de quoi, son gouvernement sera considéré comme démissionnaire, et continuera à gérer les dossiers urgents de l'Etat, en attendant la constitution d'un nouveau gouvernement et l'obtention de l'aval de l'ARP. Habib Khedher a ajouté que selon les dispositions de l'article 98 de la constitution tunisienne, dans ce cas de figure ce n'est plus au premier parti de proposer un candidat pour la présidence du gouvernement.Cette tâche sera, désormais, du ressort du président de la République.