La cour spécialisée e justice transitionnelle au tribunal de première instance de Tunis a entamé, ce jeudi, devant une grande assistance et en présence de nombreux médias, le procès de l'affaire de l'assassinat de Salah Ben Youssef. Ce procès suscité beaucoup d'émotions de tous les côtés. De ceux qui veulent connaitre la vérité sur l'affaire quitte à faire incriminer l'Etat tunisien, et de ceux qui condamnent cette façon de vouloir à tout prix, salir la mémoire de Bourguiba. De nombreux observateurs pensent que cette affaire était le procès de trop qui allait faire capoter tout le processus de la justice transitionnelle, qui a, selon eux, dévié de sa principale fonction de faire connaitre la vérité et assurer la réconciliation nationale, pour devenir une justice vengeresse qui cible la division de la société, notamment en cette période critique. Le secrétaire général du parti Tahya Tounes, Selim Azzabi, a témoigné, à travers sa page facebook, de ses appréhensions dans ce sens, et sa condamnation du fait qu'on utilise la pseudo-justice transitionnelle, pour salir la mémoire du leader Habib Bourguiba, pour des fins politiques de bas étage. Il a fait part de ses appréhensions que cette déviation du processus de la justice transitionnelle empêche toute réconciliation nationale et fasse capoter le processus démocratique.