Pas une année ne passe sans que les sessions du baccalauréat, en Tunisie, se transforment, en course poursuite entre les candidats et les surveillants, concernant des milliers de tentatives de fraude. Depuis des années, les candidats s'ingénient, de plus en plus pour trouver des méthodes de triche inédites, qui pourraient passer à travers les mailles du système de surveillance. Et chaque année le ministère annonce la mise en place de système de surveillance, et de détection infaillibles, ainsi que des législations plus sévères pour tenter de dissuader les tricheurs. Mais, il est évident que, jusque-là, le ministère semble garder toujours, une longueur de distance derrière les élèves qui arrivent chaque année à surclasser leurs enseignants, et à se permettre des fraudes avec des moyens de plus en plus sophistiqués. Ce qui est bizarre, en plus de l'incapacité du ministère de mettre un terme à ce jeu, c'est que les élèves en Tunisie passent plus de temps à chercher les moyens de frauder, qu'à réviser les cours. Au point où la triche est devenue une culture chez les élèves. Une culture qui désespère les professionnels, certes, mais il faut avouer qu'elle en arrange certains qui mouillent, volontiers, dans les combines de triche. Et le ministère se contente de regarder et de courir après les tricheurs, au lieu d'essayer d'endiguer ce mal, à la racine, en essayant, d'abord, d'en comprendre les causes profondes, et de faire en sorte d'y remédier, quitte à se remettre en question, ainsi que le système éducatif adopté. Mais le risque est qu'après ces centaines de scandales qui secouent, chaque année, le bac tunisien, il est très probable, que l'un de ces quatre, ce bac, après avoir connu ses années de gloire, à l'international, soit complètement déchu, et ne soit plus reconnu pas les universités étrangères ! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!