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France : Sauve-qui-peut pour éviter de couler avec Macron, réunion électrique à l'Elysée…
Publié dans Tunisie Numérique le 12 - 07 - 2024

C'était une réunion de crise ce vendredi 12 juillet à l'Elysée, une crise que le président Emmanuel Macron a provoquée, tout seul, comme un grand, la crise de la déraison. Alors que l'entourage du chef de l'Etat, à commencer par le Premier ministre Gabriel Attal, lui a dit et redit que la dissolution dans ce contexte de montée de l'extrême droite (2 députés aux législatives de 2012, 8 en 2017 et 89 en 2022) provoquera un cataclysme. Macron n'a pas pu le conjurer, il est là, sous nos yeux et sans doute pour longtemps. Une catastrophe pour la deuxième économie de la zone euro mais également pour toute l'Union européenne. Le pire c'est que le feu a commencé à prendre là où le président s'y attendait le moins, son tout dernier cercle.
Des amis le chef de l'Etat n'en a pas beaucoup depuis que sa majorité absolue au Parlement s'est fracassée sur les législatives de 2022. Que dire après le séisme politique du premier tour du scrutin du 30 juin dernier, dont il a limité les dégâts en dégainant la parade du Front républicain et sa cohorte de désistements de la gauche qui ont permis à la macronie d'arracher… députés le 7 juillet, tout de même. Sauf que la garde rapprochée du président se délite, elle a la tête ailleurs et surtout elle a déjà les yeux rivés sur les prochaines élections. Et ça Macron le vit mal.
C'est un président "très en colère" qui a fait face à ses troupes ce vendredi, dès son retour de Washington où il s'est rendu pour les besoins du sommet de l'OTAN. Après avoir fait exploser la droite et presque réussi à faire imploser la gauche en réveillant le spectre de la division autour du choix du Premier ministre, Macron pensait avoir dégagé une voie médiane pour passer entre les gouttes et garder la main. C'était sans compter sur les appétits des ténors de son parti, qui ont déjà enterré politiquement le président de la République.
Ce dernier a parlé, de manière très véhémente, devant Attal, l'ex-Première ministre Elisabeth Borne, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, celle de l'Egalité femmes-hommes Aurore Bergé, la présidente du Parlement Yaël Braun-Pivet, le patron de Renaissance et ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné, l'ex-chef du groupe parlementaire Sylvain Maillard. Ils ont passé un seul quart d'heure.
Macron martelé le "devoir d'unité (…). L'image que nous avons donnée ces derniers jours est désastreuse", a pesté le président. "On fait exactement ce que nous reprochions aux autres avant d'arriver au pouvoir en 2017". Un participant à cette réunion électrique parle d'une "ambiance pesante" à l'Elysée mais également entre les responsables du parti présidentiel. "On sentait que certains n'avaient pas forcément envie de se retrouver dans la même pièce", a-t-il confié au Parisien…
Le chef de l'Etat, qui voulait absolument imprimer sa doctrine dans les esprits, a asséné : "Moi, je serai encore là dans un mois", une manière de clore le débat sur sa probable démission parce que cerné par ses adversaires. A ceux qui dans son camp nourrissent déjà des ambitions présidentielles et ils sont nombreux Macron a dit ceci : "Si vous commencez la campagne de 2027 maintenant, vous serez balayés". Il a leur demandé de faire passer "la Nation plutôt que les ambitions prématurées".
Il n'est pas certain que le président soit entendu. Quel crédit peut-on encore accorder à un homme qui a tout fait pour se retrouver seul sur son bateau, au milieu de nulle part, alors qu'il avait toutes les cartes en main pour naviguer entre les eaux troubles jusqu'à la présidentielle de 2027 ? Attal piaffe d'impatience de sortir de Matignon et filer vers le Parlement pour y piloter les députés de la macronie, car c'est à l'Assemblée que ça se passe désormais et pas à l'Elysée. Darmanin, qui lui aussi a des visées présidentielles, cogne déjà sur le Premier ministre pour le faire chuter de son piédestal de successeur attitré de Macron…
Et puis on avait oublié l'ancien Premier ministre Edouard Philippe (d'ailleurs pourquoi il n'était pas à la réunion de l'Elysée ?), qui rêve depuis longtemps d'accéder à la magistrature suprême. Est-ce que Macron peut empêcher les combats fratricides qui ne feront qu'avantager l'extrême droite, jusqu'ici en rang d'oignon derrière Marine Le Pen (elle touche du bois) ? A l'évidence Non, le chef de l'Etat n'a plus aucun pouvoir sur ses troupes, le peu qui lui restait il l'a atomisé le 9 juin dernier en reversant la table.

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