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Ukraine : Des confidences terribles sur les minerais sous les cadavres, il n'y a pas que Trump, Macron a ouvert le bal dès octobre
Publié dans Tunisie Numérique le 27 - 02 - 2025

L'Ukraine est assise sur 5% des ressources minières mondiales, forcément ça aiguise beaucoup d'appétits. Personne n'en parlait il y a quelques semaines, sans doute par décence. Enfin, le peu qui reste aux Occidentaux. Ils ne veulent pas mourir sur le champ de guerre pour les Ukrainiens, quelle que soit la noblesse de l'acte, et d'ailleurs le président français, Emmanuel Macron, a osé le dire aux côtés de son homologue américain Donald Trump. Puisqu'ils ne veulent pas risquer leur peau pour l'Ukraine ils ne sont pas en droit d'évoquer les trésors (terres, minerais et métaux rares) sous les pieds de Volodymyr Zelensky. Pourtant c'est bien ce qu'ils sont en train de faire. Quand les intérêts débarquent la décence fout le camp, c'est bien connu.
Macron est parti sans rien chez Trump, il est revenu avec rien
Macron est revenu de Washington sans engagement formel de la part de Trump sur les garanties de sécurité que réclame à cor et à cri Kiev. La virée à la Maison Blanche fut fort sympathique, une entente cordiale surjouée par moments, grotesque à certains égards, mais in fine Paris n'a rien ramené de concret dans ses valises. Comme à son habitude Trump n'en fera qu'à sa tête et tout le monde suivra le tempo. Par contre il y a une chose qui réunit les deux hommes : leur intérêt pour les minerais ukrainiens.
C'est le déballage du jour, alors que le président Zelensky est convoqué – c'est bien l'expression qui convient – demain vendredi 28 février à la Maison Blanche pour signer le protocole d'accord sur les minerais. On nous dit que Washington a gommé la somme astronomique de 500 milliards de dollars pour rembourser l'aide militaire américaine, on nous dit que les USA ont ôté toutes les aspérités pour que Zelensky ne perde pas la face. Mais à l'arrivée ce sera une affaire de gros sous, dans les poches de Trump, comme à chaque fois qu'il lève le petit doigt.
Ce qu'on ne savait pas c'est que Macron est dans le même état d'esprit pour certaines matières premières ukrainiennes, les négociations ont même débuté depuis octobre dernier, bien avant les Etats-Unis. On apprend comme ça qu'en pleine guerre, alors que les Ukrainiens meurent quotidiennement, leurs soutiens rêvent de ce qui est enseveli sous les cadavres. C'est cynique, amoral, immoral mais c'est aussi ça la nature humaine, hélas. La France s'est dit qu'il est temps d'assumer publiquement ces aspects très sombres de la diplomatie et des relations internationales, vu que Trump a essuyé les plâtres, lui qui ose tout.
Les aveux du ministre français des Armées
Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, a avoué ce jeudi, sur Franceinfo : «On n'est pas partie à la discussion pour ce qui concerne les Etats-Unis, mais il faut que vous sachiez que moi-même, avec mon homologue ministre de la Défense ukrainien, nous parlons de cette question pour nos propres besoins français», surtout pour «notre industrie de défense»…
C'est dit, maintenant au moins on sait qui est qui et qui fait quoi. Toutefois Lecornu a tenu à préciser ceci : «on ne cherche pas à se faire rembourser», une manière de s'éloigner du légendaire mercantilisme de Trump. «Mais notre industrie de défense va avoir besoin d'un certain nombre de matières premières tout à fait clé dans nos propres systèmes d'armes, non pas pour l'année prochaine, mais pour les trente ou quarante prochaines années, et on se doit de diversifier ça», a précisé le ministre.
Il n'a pas donné d'indications sur les matières premières lorgnées par Paris, il a juste dit que «c'était le président Zelensky lui-même qui, a l'automne dernier (…) a mis la question des matières premières dans son plan pour la victoire, faisant un certain nombre de propositions non pas qu'aux Etats-Unis, mais aussi à la France (…). Ce que m'a demandé Emmanuel Macron, c'est justement moi aussi de rentrer en discussion, je le fais depuis le mois d'octobre dernier», a-t-il révélé.
Du beau monde sur le pont pour dépecer l'Ukraine
Il n'y a pas que les USA et la France dans le coup, le commissaire à la stratégie industrielle de l'Union européenne, Stéphane Séjourné, a également relaté des négociations avec Kiev sur des «matériaux critiques» lors d'une session de travail entre les commissaires européens et le gouvernement ukrainien, le 24 février 2025. «21 des 30 matériaux critiques dont l'Europe a besoin peuvent être fournis par l'Ukraine dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant (…), mutuellement bénéfique», avait confié l'ex-chef de la Diplomatie française.
Donc il y a du beau monde sur le pont ukrainien, prêt à jouer des coudes pour un dépeçage en règle du pays. Un sordide marchandage alors que les canons parlent et que la Paix n'est même pas encore actée. En parlant de paix les Européens seront en conclave le 6 mars prochain pour évoquer les retombées – rien de tangible – de la visite de Macron chez Trump et tracer la voie. Mais il y a des chances que ça finisse comme les deux réunions à Paris : Personne ne bougera sans les Américains.
Avant la première réunion de Paris Macron a parlé au téléphone avec Trump, après la rencontre les Européens (surtout le Royaume-Uni, la France, la Pologne et l'Allemagne) ont clairement dit qu'ils ne déploieront aucun soldat sans le soutien logistique (comprenez le renseignement militaire) et la couverture des Américains. Le président français a dit mieux – ou pire – à la Maison Blanche : il reviendra aux Ukrainiens de sécuriser les lignes de démarcation face aux troupes russes une fois la trêve arrachée par Trump, comme il l'a formulé dès juillet 2023, bien avant son élection.
Où seront les "Casques bleus" européens ? Très loin derrière les lignes ukrainiennes, s'ils ne sont pas planqués dans les pays limitrophes membres de l'OTAN, sous le parapluie américain, comme d'habitude, c'est ce qu'ils font depuis la Seconde guerre mondiale. Comment voulez-vous que Trump avoir entendu ça de la bouche de Macron ait la moindre considération pour les Européens ? Comment voulez-vous que Vladimir Poutine ne se moque pas de la couardise des Européens ?
Le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, est très volontaire, mais il en faudra beaucoup pour que le Vieux continent soit pris au sérieux par les USA, la Russie et la Chine…

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