TUNIS (TAP)- Certains partis politiques ont dénoncé, mercredi, les actes de violence et les Sit-in anarchiques, survenus dans plusieurs régions de la République, dénonçant les agressions qui avaient ciblé les journalistes lors de l'exercice de leur devoir professionnel. Le Forum démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) a exprimé sa solidarité avec les victimes de ces actes de violences et son attachement au droit des citoyens à la liberté d'expression et de manifestation pacifique. Le FDTL a, également condamné l'utilisation de balles réelles dans la répression des mouvements de protestation ainsi que les agressions qui ont ciblé les journalistes, appelant toutes les parties et, notamment le Gouvernement à faire preuve de pondération et à éviter de raviver les animosités entre les différentes sensibilités politiques et intellectuelles. De son côté, le Mouvement démocratique d'édification et de réformes a appelé à ne pas se laisser influencer par ce qui est de nature à entraver le processus démocratique du pays et empêcher l'organisation des élections du 23 octobre, mettant en garde contre les retombées néfastes des actes de violence et de vandalisme commis par certains éléments "perturbateurs" sur la situation économique du pays. Pour sa part, le parti "Irada" a déploré "les Sit-in anarchiques", exhortant l'ensemble des citoyens ainsi que les partis politiques et les composantes de la société civile à faire preuve de responsabilité, à éviter "la dualité des positions" et à respecter la liberté d'expression et le droit à la manifestation pacifique. Il a, d'autre part, appelé à ouvrir une information judiciaire sérieuse et responsable sur les tenants et les aboutissants des derniers incidents, et à identifier les parties qui en sont l'origine, incitant le Gouvernement transitoire à se rapprocher davantage des préoccupations des citoyens et "à adopter un discours transparent propre à clarifier la démarche en cette étape."