Tweet Share LE KEF (TAP) - Justice et opinion publique, tel est le thème d'une conférence organisée, samedi, au siège du complexe culturel Mongi Mesrati, par l'Observatoire national pour l'indépendance de la Magistrature (OTIM). Prenant la parole à l'ouverture des travaux, le président de l'observatoire Ahmed Rahmouni, a plaidé en faveur de l'indépendance de la magistrature et de l'instauration d'une justice moderne qui répond aux aspirations du peuple tunisien. L'objectif de cette manifestation est de contribuer à la formation d'une opinion publique capable d'aider à la consécration de l'Etat de droit et des institutions, de jouer le rôle de l'œil vigilant de la justice et de garantir la transparence des procédures judiciaires, a-t-il fait valoir. Cette conférence tend également à conforter le capital de confiance en l'appareil judiciaire et à promouvoir le rôle de l'opinion publique dans l'instauration de la justice en Tunisie, a-t-il précisé. Les intervenants ont traité plusieurs questions dont notamment «le juge et l'avocat face à l'opinion publique», «les exigences de la transition démocratique», «les procès politiques durant les années 70 du siècle dernier et la manipulation de l'opinion publique». Ils ont également mis l'accent sur l'impératif de veiller à ce que l'institution judiciaire soit indépendante et à ce que la justice ne soit pas plus l'apanage des juges mais aussi une «question d'opinion publique». La conférence a été l'occasion de présenter un exposé sur les procès politiques en Tunisie durant les années 70, particulièrement, les procès politiques des étudiants, syndicalistes et opposants. Tweet Share Précédent Suivant