TUNIS, 26 juil 2009 (TAP)- la famille judiciaire a conduit dimanche, jusqu'à sa dernière demeure, au cimetière du Jellaz, le juge Mohamed Salah Ayari, ancien ministre de la justice et 1er président honoraire de la cour d'appel de Tunis, décédé samedi. Sur instructions du président Zine El Abidine Ben Ali, M. Béchir Tekkari, ministre de la justice et des droits de l'homme a assisté aux obsèques et prononcé l'oraison funèbre. Il a passé en revue les qualités du défunt et son riche parcours professionnel, marqué par le dévouement, la fidélité et la loyauté envers la patrie et ses symboles. Il a notamment rappelé que la carrière judiciaire du disparu a débuté en 1942 et qu'il a occupé de nombreuses responsabilités dans les différentes régions du pays (Gabès, Le Kef, Sidi Bouzid, Sousse et Tunis). Mohamed Salah Ayari, a-t-il ajouté, fût l'un des fervents défenseurs de l'unification de la justice. Il a contribué à l'enrichissement du code du statut personnel et de la jurisprudence en général. Le ministre a mis en exergue les qualités du défunt qui a occupé plusieurs postes au sein du gouvernement dont notamment celui de ministre de la justice (février 1986) avant d'être élevé au rang de ministre d'Etat à la tête du même département. Il a bénéficié de la confiance du Président Ben Ali qui l'a nommé ministre de la justice dans le premier gouvernement après le changement du 7 novembre, en considération pour sa haute compétence professionnelle. Le défunt a contribué aux profondes réformes engagées dans le secteur judiciaire depuis le changement. Le défunt s'était également distingué par son apport scientifique éminent lors des grandes manifestations à caractère juridique et judiciaire, en Tunisie et à l'étranger ainsi que par la richesse de son œuvre qui constitue aujourd'hui encore une base de référence pour les juristes et les magistrats tunisiens. M. Tekkari a également mis l'accent sur la sollicitude particulière dont le chef de l'Etat a entouré le disparu qu'il a décoré des insignes de grand officier de l'ordre de la république et de grand officier de l'ordre de l'indépendance. Plusieurs membres de la famille judiciaire ont assisté aux obsèques.