TUNIS, 28 Juil 2009 (TAP)- Au beau milieu des gradins bondés d'un public de tous âges, l'artiste libanais Marcel Khalifa, a donné lundi soir, au théâtre romain de Carthage, un concert digne de son aura. Après quatre années d'absence, le compositeur et musicien Marcel Khalifa continue, par la force des paroles et de la musique, à plaire. Cette fois, l'artiste revient, au festival international de Carthage, dans sa 45ème session, enchanter le public nostalgique et avide d'écouter ses chansons éternelles comme "Ritta","ahinnou ila khobzi ommi" et bien d'autres morceaux du répertoire de cet artiste qui chante la vie, l'amour, la patrie, la Palestine, la mère, les pauvres et les démunis. Mais Marcel a chanté ce soir aussi pour son compagnon de route, pendant 35 ans, celui qui a signé "Sajjel ana arabi", le poète de la terre, feu Mahmoud Darouich. Pour ce vibrant hommage, il a interprété, et pour la première fois, "le pigeon vole" et "Nous aimons la vie" d'après les paroles de grand poète arabe. Une manière de dire "Darouich qui était présent à Carthage 2005, est encore présent dans nos coeurs, à Carthage 2009". Hormis ces deux nouveautés, l'artiste engagé, a envouté, par ses tubes à grand succès, gravés encore dans la mémoire de toutes les générations, le public qui a accompagné son idole dans "passeport", "entre Rita et mes yeux, un fusil" "A l'esprit, une chanson", sans oublier "un oiseau de la fenêtre", joliment interprété, par la voix sublime et douce de Oumaima El Khalil. Pour ce retour sur la scène de Carthage, Marcel Khalifa a tout simplement subjugué les regards et bercé l'ouïe dans un voyage musical à la mémoire de celui dont les textes et la poésie ont toujours nourri son inspiration et son oeuvre musicale.