BEYROUTH, 18 sept 2010 (TAP) - L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a souligné vendredi, à Beyrouth, la nécessité d'impliquer les pays de la région dans le processus de paix. A l'issue d'une rencontre avec le président libanais Michel Sleimane, Mitchell a déclaré qu'"une paix globale comprend une paix entre Israéliens et Palestiniens" mais aussi avec d'autres pays, dont la Syrie et le Liban. "Sans le Liban, il n'y aura pas de paix globale dans la région", a insisté l'émissaire américain. George Mitchell, est arrivé jeudi au Liban en provenance de la Syrie, où il a eu des entretiens avec le président syrien Bachar Al-Assad. Le diplomate américain a indiqué que "le but de sa visite était de tenir au courant le président libanais et les autres responsables" des pourparlers directs entre les Palestiniens et les Israéliens. Il devait également discuter, lors de sa visite, avec les dirigeants libanais et les responsables de l'ONU de "la question du maintien de la paix et de la pleine application de la résolution 1701". Mercredi, George Mitchell a pris part avec la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton au troisième round des négociations directes entre Palestiniens et Israéliens, qui s'est tenu à Al Qods occupée, réunissant le président palestinien Abbas et le Premier ministre israélien Netanyahu. Parmi les questions-clés du conflit israélo-palestinien figurent les frontières d'un futur Etat palestinien, le sort des réfugiés palestiniens, le statut d'Al Qods ou encore la colonisation juive dans les territoires occupés. L'Autorité palestinienne insiste sur la nécessité de voir ces négociations aboutir à la création d'un Etat palestinien indépendant et sur l'arrêt total de la colonisation israélienne dans tous les territoires occupés.