BRUXELLES, 10 déc 2009 (TAP) - Le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, dont le pays occupe la présidence de l'UE jusqu'à la fin de l'année, a estimé jeudi qu'il fallait faire preuve d'une grande prudence à propos d'éventuelles sanctions contre l'Iran. Il s'exprimait quelques heures avant un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, où les 27 devraient se dire prêts à décider des sanctions si Téhéran continue à ne pas coopérer avec la communauté internationale à propos de son programme nucléaire. Une politique de sanctions est "l'un des instruments à propos desquels il est facile de parler, mais il faut être très prudents quand il s'agit de les mettre en oeuvre", a prévenu M. Bildt devant la commission des Affaires étrangères du Parlement européen. "Il est très facile de se tirer une balle dans le pied" avec des sanctions, a-t-il encore estimé. "Je ne fermerais pas la porte dès maintenant", a-t-il encore estimé, tout en reconnaissant que "le temps commence à manquer".