Le syndicaliste Adnene Hajji a été accusé par Ali Laarayedh d'avoir incité à la division de la Tunisie, au meurtre, à la désobéissance civile et à la prise des armes. Ce dernier dément ces chefs d'accusations et les condamnent. «Ayant appelé à la mort des islamistes et de ce fait créer une crise dans le pays», Adnene Hajji accuse le ministre de l'Intérieur Ali Laarayedh de reprendre la même politique que les sbires de Ben Ali. Hajji a aussi démenti les accusations du ministre de l'intérieur dénonçant sa mise à l'écart des affaires intérieures du pays. Le syndicaliste étant le plus proche des évènements du bassin minier de Redyef 2008, déclare qu'il a reçu des menaces de mort à plusieurs reprises de la part de quelques éléments d'Ennahdha ainsi de la part de Mustapha Filali. Hajji a ajouté que la séquence a été coupée du discours et sortie intentionnellement de son contexte par des éléments d'Ennahdha qui l'ont diffusé dans le but de semer la discorde et de mettre en doute son patriotisme et son honnêteté. Hajji a précisé qu'il visait par ses dires non pas les islamistes ni les nahdhaouis, mais plutôt ceux qui ont saboté la grève. « Celui qui n'a jamais pêché, qu'il me jette la première pierre » il a rajouté en désignant la politique d'Ennahdha. Il a également appelé, sur les ondes d'Express Fm ce matin le 15 mai, les membres du gouvernement ainsi qu'Ennahdha à comparaitre devant une justice équitable et neutre à fin d'être jugés pour les crimes qu'ils ont commit à l'encontre du peuple tunisien. Il a aussi rappelé les menaces de quelques membres d'Ennahdha comme Sadek Chourou qui a légitimé l'usage de la violence contre les jeunes miltants, Bou Sarsar qui a appelé à tuer Béji Caïd Essebsi, Mustapha Filali qui a appelé à tuer Adnene ElHajji et des internautes sur facebook qui ont appelé à « brûler vif et abattre les militants ». Clarifiant sa situation, Adnene Hajji s'adresse aux diverses composantes de la société civile, aux citoyens de Redyef, aux médias ainsi qu'aux militants par une explication des faits.