L'ancien ministre tunisien et homme fort du parti Ennahdha a été arrêté vendredi 31 décembre, a déclaré ce lundi 3 janvier l'actuel premier ministre qui évoque des « soupçons de terrorisme dans le dossier ». « Des soupçons de terrorisme dans le dossier » ont justifié l'arrestation en Tunisie, vendredi 31 décembre, de l'ex-ministre et homme fort du parti d'inspiration islamiste Ennahdha, Noureddine Bhiri, a déclaré le ministre tunisien de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine, lundi 3 janvier au soir. Il y avait des craintes d'acte terroriste touchant à la sécurité du pays, il fallait réagir, a expliqué le ministre, en précisant avoir transmis des procès-verbaux au ministère de la Justice et au parquet qui ont tardé à prendre des mesures. Le ministre a dit avoir alors décidé d'appliquer rapidement la mise sous contrôle judiciaire de Noureddine Bhiri, ajoutant que le dossier caractérisé par des soupçons graves, porte notamment sur la fabrication et remise de faux papiers d'identité et certificats de nationalité, au profit entre autres d'une Syrienne.