le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu au palais de Carthage Ahmed Hachani, le nouveau Chef du Gouvernement. Au cours de cette réunion, les échanges ont porté sur la situation générale du pays ainsi que sur les avancées du gouvernement dans tous les secteurs. Le Président de la République a mis l'accent sur la nécessité d'élaborer un projet visant à purger l'administration des individus qui y sont infiltrés sans légitimité depuis plus d'une décennie, et qui sont devenus des obstacles entravant le bon fonctionnement de l'Etat. Par ailleurs, les discussions ont largement porté sur la question de la flambée des prix, qui impacte à la fois les producteurs et les consommateurs. Seules les voies de distribution bénéficient de cette situation, qualifiées de canaux de distribution, mais qui contribuent en réalité à affamer les citoyens avec le soutien de lobbys corrompus, selon Saied. Le Président a souligné que l'Etat n'adoptera pas une position passive face à cette situation, et que la loi sera appliquée à tous, tout en appelant à la collaboration de toutes les institutions de l'Etat pour contrecarrer ces plans. D'autre part, le Président a mis en avant l'importance de choisir les responsables en fonction de leur sens des responsabilités, car la compétence sans intégrité ne saurait être un critère de sélection. Il a également souligné la nécessité d'une cohérence dans l'action gouvernementale, rappelant que la Tunisie est un seul Etat et que chaque secteur complète les autres dans le cadre de la politique nationale. Au cours de cette rencontre, ils ont parlé aussi des campagnes de dénigrement ciblant la Tunisie, lancées par des parties cherchant à entraver son indépendance nationale ou à promouvoir une image de persécution, alors que le pays a été victime de vols, d'injustices et d'oppressions. Saied a mis l'accent sur l'approche humaine adoptée envers les migrants irréguliers, notant que la Tunisie traite ces individus avec humanité, une approche rarement observée dans de nombreux autres pays. Cependant, il a souligné le silence troublant de nombreuses organisations internationales et associations prétendant les protéger, malgré le fait que cette prétendue protection se limite souvent à des déclarations trompeuses sans lien avec la réalité.