Le Chef du gouvernement Youssef Chahed, a supervisé à Sousse, le vendredi 7 Décembre 2018, l'ouverture de la 33e édition des Journées de l'Entreprise, organisée par l'Institut arabe des chefs d'entreprise (IACE), sous le slogan « L'Entreprise et les réformes de rupture« .
Lors de son discours, Chahed a déclaré que le gouvernement, en dépit des difficultés économiques et politiques, n'est pas restée pas inactive et a mené un certain nombre de réformes importantes, notamment la maîtrise du déficit budgétaire pour le ramener à 4,9% en 2018, considérant que cette année est la première, depuis des années, où le déficit a été autour du taux estimé à l'avance sans toutefois dépasser qui était déjà programmé. Chahed, a indiqué que la loi de Finances 2019 n'inclurait pas de nouvelles taxes sur les institutions et les particuliers, conformément à une promesse antérieure du gouvernement selon laquelle la nouvelle loi de finances serait exempte d'impôts supplémentaires. Il a ajouté également que la loi de finances 2019 encouragera davantage la création d'entreprises et la création d'emplois en maintenant l'exonération de l'impôt sur le revenu ou de l'impôt sur les sociétés pendant une période de quatre ans à compter de la date d'entrée en activité, et inclura les entreprises créées au cours de l'année 2020, en plus des entreprises ayant vu le jour au cours des années 2018 et 2019.
Le projet inclut également une révision des taux de l'impôt sur les sociétés afin de continuer à renforcer la compétitivité des entreprises actives en Tunisie et de maintenir la position de la Tunisie en tant que destination attrayante pour les investissements. En ce qui concerne la question de l'électricité et de l'énergie, qui est l'un des sujets les plus importants des Chefs d'entreprises, le Chef du gouvernement a souligné que l'une des réformes les plus importantes consiste à réduire le déficit énergétique à travers la transformation de l'énergie, ce qui ouvre une nouvelle étape pour promouvoir la production d'électricité à partir des énergies renouvelables, en particulier, et la maîtrise de l'énergie, en général, rappelant dans ce contexte, que le gouvernement a approuvé dernièrement, dans le cadre de la Commission spéciale, un certain nombre de projets dont le coût d'investissement total tourne autour de 2500 millions de dinars. Chahed a souligné entre-autres que le gouvernement, dans le cadre de ses travaux dans le cadre des politiques et des réformes de la transformation, travaillait à la mise en place d'une économie numérique basée sur la transformation numérique économique et administrative, ce qui contribuerait à réduire les liquidités et à lutter contre la fraude fiscale et la corruption.