Le président du parti de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, ex-Premier ministre, a accordé une interview à radio Mosaïque FM, suite à l'assassinat du député à l'ANC et coordinateur général du Courant populaire, Mohamed Brahmi, affirmant qu'il existe en Tunisie des courants politiques qui ne croient pas en la souveraineté de la république et de l'Etat. BCE a déclaré que « Le cycle de la violence est en train de s'élargir » et souligné que les criminels ayant commandité cet assassinat n'ont pas choisi cette date par hasard. Il a précisé qu'« Il s'agit du troisième assassinat politique après Lotfi Nagdh et Chokri Belaid et les autorités tunisiennes n'ont pas agi à temps. Il n'y a pas eu de sérieuses poursuites judiciaires, ceci a encouragé les criminels à poursuivre leur crimes ». Essebsi a encore ajouté que « L'indulgence du gouvernement face aux LPR est aussi une des causes de ce que vit la Tunisie actuellement ». Par ailleurs, il a signalé que le gouvernement tunisien a perdu toute sa crédibilité et que l'échec de cette période de transition est désormais clair. « Les forces démocratiques doivent s'unir pour faire face à cette tendance de violence », a-t-il souligné.