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Chronique : Le ridicule ne tue plus ? Ce n'est plus aussi évident !
Publié dans Tunivisions le 08 - 11 - 2013

Il faut reconnaître que la situation que nous vivons est des plus ridicules parce qu'elle a fini par réunir tous les défauts de 50 ans de pouvoir jugés diaboliques, dans un laps de temps ne dépassant pas trois ans dont deux en mode souligné tous les jours comme légitime par ceux qui y sont, de fait ou par procuration ou par connivence, en mode désigné comme « en perte de légitimité » depuis octobre 2012 par ceux qui sont dans ce que l'on considère comme la vraie opposition.
Pour les méfiants, pour ne pas les appeler « les plus lucides », cette farce était prévisible et elle ne pouvait aboutir qu'à une illustration éloquente de la transformation de la démocratisation en une parodie de la démocratie. De ce point de vue, on y est vraiment maintenant puisque notre « démocratisation » n'a rien raté des ingrédients de la parodie : la violence jusqu'au crime et au terrorisme, l'anarchie caractérisée, le spectacle de la saleté à tous niveaux, la misère en incessante prolifération, l'obscurantisme recherché par une sous-culture en effervescence, le cafouillis ridicule dans la gestion de notre diplomatie, même les médias, dont on considérait la liberté relative comme le principal acquis d'une « révolution » qui a perdu tous ses patronymes, se retrouvent aujourd'hui exposés à des menaces diverses et toujours en croissance.
Pour la plupart, c'est le dialogue national qui a dévoilé la vraie nature farcesque de notre démarche actuelle vers un avenir de plus en plus incertain. En effet, ce dialogue, qu'un lapsus a associé à l'âne, n'a rien retenu des qualités de cet animal laborieux, endurant, taciturne, fidèle, altruiste, etc. Il n'en a retenu qu'une idée que se font de lui les plus ânes que lui !
On a donc pu constater, plus que jamais, la bêtise de l'obstination, la folie de l'entêtement et la rage du narcissisme et de l'égoïsme. Par réflexe d'ailleurs, on n'a vu dans cette posture que le mouvement Ennahdha, pourtant dans la cohérence absolue de ses fondements idéologiques. Cependant, on y verrait mieux un parti comme Ettakattol qui maintient, contre vents et marées, la candidature d'une personnalité jugée majoritairement inconvenable pour la présidence d'un gouvernement provisoire indépendant. C'est donc lui qui fomente la tension mettant le pays en danger en donnant l'occasion à Ennahdha de s'obstiner sur une option singulière.
Sauf le respect qui est dû à Ahmed Mestiri, il faut reconnaître que son entêtement à rester en course pour le gouvernement, tout en sachant qu'il est démocratiquement inacceptable, peut relever de l'inconscience et la patrie ne saurait pardonner, plus tard, si peu de souci pour son intérêt qui devrait primer sur tout autre intérêt. D'aucuns proposeraient le retrait des deux principaux candidats en course ! Pourquoi celui qui a les faveurs de la majorité se retirerait-il, cela serait comme une trahison de la cause du pays ? C'est l'indésirable qui doit partir, à moins qu'il n'ait déjà adopté le principe de certains, condensé dans une formule devenue célèbre dans le langage politique de chez nous : « Mourez de votre dépit ! ».
Mais le plus ridicule, c'est qu'en pleine crise du dialogue, on a eu droit à la proposition de certaines candidatures qui ont fini par porter la farce à son plus haut degré d'absurdité, transformant le comique en un tragique paroxystique.
On a eu droit aussi à de nouvelles coalitions dont les initiateurs semblent avoir subitement reçu le signal céleste qui les chargent de parler et d'agir au nom du peuple : sans procuration aucune, oubliant déjà que la petite légitimité circonstancielle dont ils ont profité jusqu'à en abuser ne leur donne nullement le droit de décider pour le peuple qu'ils sont les premiers à avoir réduit à un nom sans substance, en attendant que ce peuple prenne conscience de sa vraie substance et décide de reprendre totalement les choses en main, avec tous les aléas que cela peut occasionner.
Un jour, répondant apparemment à la suggestion d'un haut responsable, un journaliste avait fait siffler la fin de la partie par un général qui n'avait pas de sifflet à la bouche ! Aujourd'hui, il faut s'attendre à une multitude de sifflets dont le bruit pourra assourdir les bons entendeurs et redonnera l'ouïe à ceux qui croyaient l'avoir perdue.


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