La CNAM gère mal, a mal géré son service de couverture maladie. Cela, on le savait depuis un certain temps, mais de là à hypothéquer ses adhérents, c'est le comble des combles. Aujourd'hui qui n'a pas reçu une facture comportant des arriérés, des sommes « dues » variant de 4O à mille dinars et plus !! Il faut maintenant que le citoyen se saigne non plus seulement pour payer ses factures ordinaires d'électricité, de gaz et d'eau etc…mais aussi pour racheter la négligence et la mauvaise gestion de la CNAM ; et pour que celle-ci récupère des dépenses de soins médicaux qu'elle prétend avoir consenti à ses abonnés à mauvais escient, entendons par-dessus le plafond de couverture alloué à chacun. Mais attendez !, quand bien même cette allégation serait vraie et/ou vérifiable qu'est-ce que c'est que cet organisme qui n'est même pas capable de ne donner à chacun qu'à hauteur de son droit ? Comment qualifier cette institution publique originellement conçue pour soutenir le malade et le souffrant et qui sans crier gare le transforme à qui mieux mieux en débiteur hors de sa propre volonté ? Il ne manquait plus au tunisien de cette époque étrange que de se faire hypothéquer et pomper par son propre assureur maladie !! Oui « pomper » car une dette non programmée et qui plus est d'emblée pas demandée !, ne peut que gêner le budget des gens et s'inscrire de trop par rapport à leurs échéances de dépenses familiales ou individuelles plus vitales. Je trouve que la CNAM doit prendre la responsabilité de sa gestion erratique et ne pas pénaliser les autres en raison du mauvais suivi que ses agents ont fait et ne cessent de faire des fichiers spécifiques de ses abonnés. La seule solution pour elle et d'oublier ladite dette et de veiller désormais à ne desserrer les cordons de sa bourse que selon les taux contractuels proposés par elle-même et admis de plein gré par ses vis-à-vis. Sinon, ce serait de son côté une manière de léser gravement ses adhérents et de se mettre dans la peau d'un Judas d'autant plus inquiétant qu'il est inattendu. Chers concitoyens, je voudrais avoir votre opinion à ce sujet qui, personnellement me révulse et surtout savoir comment selon vous il conviendrait d'agir à cet égard.