Mais tout d'abord, indiquons que la direction de l'entreprise a organisé, vendredi 12 décembre 2014, une visite de presse dans ses différents locaux à Sousse, et ce à l'occasion de son Prix National de la Qualité 2014 que lui attribué le ministère de l'Industrie, de l'Energie et des Mines dans le cadre de la Journée nationale de la qualité. Ce trophée, nous dit-on, récompense l'entreprise, comme son nom l'indique, pour la qualité de ses produits. Il a été remis à son directeur général, Nader El Arbi, par Kamel Bennaceur, ministre de l'Industrie, au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée le 18 novembre 2014 au siège de l'UTICA en présence de sa présidente, Wided Bouchamaoui. Et pour ceux qui l'ignorent, la Journée nationale de la qualité a été instituée en 2012 afin d'encourager les entreprises tunisiennes du secteur industriel et de ses services connexes à s'engager dans des démarches de bonnes pratiques et de qualité. Ce prix, à la différence d'autres prix décernés par des organismes à but lucratif, a été obtenu de haute lutte. Car «la société Les Pâtes Warda a été soumise à une évaluation sur site et sur dossier par un corps évaluateur sur la base du modèle EFQM 2013 (qui est l'outil d'évaluation de référence des entreprises le plus couramment utilisé en Europe)». C'est ce qu'a expliqué aux journalistes M. El Arbi, soulignant que «le Prix de la Qualité 2014 a été attribué à l'entreprise pour sa vision de la notion de la qualité érigée en valeur fondamentale au cur de l'entreprise et autour de laquelle elle a construit son succès». Il faut dire qu'à la société Les Pâtes Warda, l'amélioration de la qualité est, depuis longtemps, érigée en dogme, ce qui lui a permis, du reste, de fidéliser ses clients, consolidant ainsi son leadership en Tunisie mais également de se tailler une place dans des marchés à l'international réputés extrêmement difficiles. Un système de management de la qualité qui fait foi La direction de la société estime que, « du fait qu'elle soit créatrice de valeur et génératrice de bénéfice, la qualité est la meilleure source de croissance pour l'entreprise et le meilleur moyen de pérenniser la continuité de son activité». Pour ce faire, l'entreprise a adopté les normes internationales de qualité les plus rigoureuses en matière de certification des systèmes de management. «L'implication de l'entreprise dans une approche globale de management des risques et dans une démarche de développement favorable l'ont amenée, après l'adoption des systèmes de sécurité alimentaire selon les standards ISO 22000 et des systèmes de management environnemental selon le référentiel ISO 14001, à s'engager dans une démarche pour se conformer aux règles d'hygiène et de sécurité au travail selon les standards ISO 18001, et aux exigences de la normes IFS pour la conquête de la grande distribution dans les pays européens et nord-américains». Durant notre visite dans les différents compartiments de l'usine, nous avons pu constater les consignes de sécurité et d'hygiène affichées partout. Ici la propreté n'est pas un vain mot, mais un vécu quotidien, permanent. D'ailleurs, Nader El Arbi nous a affirmé que le fait que la société ait pu exporter ses pâtes sur le marché, cela dénote l'effort fourni en matière d'hygiène et de propreté. Dans cet ordre d'idées, rappelons que la société fait partie des entreprises ayant obtenu le label Saveurs de l'année 2015 pour la Nouasser traditionnelle Warda et l'agro-mélange technologie - pour la préparation pour pain Warda et la préparation Pizza Warda. Par ailleurs, à la société Les pâtes Warda on considère que productivité rime avec motivation, car en motivant les employés, on a de très fortes chances qu'ils soient efficaces et productifs. Nous avons également demandé à M. Nader de qualifier Warda en quelques mots, il nous a dit que «Warda, c'est la qualité à tous les niveaux, c'est l'innovation continue, c'est la rentabilité. C'est aussi une attention particulière accordée aux ressources humaines. Pour moi avec les RH, c'est donnant-donnant, il faut les motiver financièrement, mais également par la formation continue ) ». En Bourse dans deux-trois ans Par ailleurs, l'entreprise étant le leader de son secteur, avec une part de marché de plus de 30% en Tunisie, Alors avec cette performance, on a posé la question M. Nader pour savoir s'il y a des perspectives pour aller sur le marché financier. «Oui, mais ce n'est pas pour tout de suite, ce sera dans quelques années (2-3 ans)». Puis il ajoute : «Il faut d'abord investir dans d'autres créneaux, finir l'intégration en amont et en aval». Une tâche à laquelle s'attèle la direction, puisque le groupe a récemment créé la SOSEM qui sera la plus grande dans le secteur et sera spécialisée dans les semences (essentiellement du blé dur avec des rendements nettement supérieurs que ceux que nous avons actuellement, mais aussi d'autres variétés de semences ). Elle ambitionne de permettre à la Tunisie d'avoir l'autosuffisance en la matière. Elle sera implantée à Béja». -------------------------
