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Tunisie - Terrorisme :
Ils ont encore versé le sang de nos soldats, le choix des armes s'impose!
Publié dans WMC actualités le 18 - 02 - 2015

Rien à faire, le terrorisme fait feu de tous bois à l'échelle régionale. Hier les coptes d'Egypte, aujourd'hui les agents de la garde nationale, dans notre pays. Par son timing, ce que nous venons de vivre à Boulaaba, dans le gouvernorat de Kasserine, est un signe avant-coureur du plan de déstabilisation régionale de la nébuleuse califale terroriste, c'est-à-dire EI (Etat islamique) et ses satellites.
Il y a péril national
Qu'on nous excuse d'écrire sous le choc, il faut nous comprendre. Toutefois, sous sommes en sursaut patriotique et donc en discernement total. Le crime de Boulaaba porte le sceau de l'EI. Avec cette machination criminelle et sordide, EI pense frapper là où elle peut cliver le front patriotique, c'est-à-dire atteindre le pays en son point mortel. Elle a décapité des coptes pour susciter une guerre de religion entre coptes (chrétiens) et musulmans en Egypte, car c'est là son point sensible. Chez nous, elle veut atteindre l'Etat, symbole de notre unité nationale.
Elle pense, à tort, que l'Etat est en difficulté de reprise économique, et que par conséquent il est le plus vulnérable car, au vu des réclamations régionales, impuissant à intégrer les régions dans une dynamique nationale. Ce serait le moment de le fragmenter. Il faut les mettre en échec et les démentir. L'Amérique en pareille circonstance a décrété le “patriote act“, mettant toutes les forces politiques en situation de dénoncer effectivement le terrorisme. Il faut choisir son camp. Si on n'est pas, corps et âme, avec la patrie, on est avec le terrorisme.
Face à cette urgence ne convient-il pas de voter la loi antiterroriste séance tenante? Le défi de Boulaaba semble nous pousser vers cette solution extrême. Qu'on nous pardonne de décrire cet acte odieux sous une forme quelque peu biaisée. Frapper à Kasserine, ville natale du nouveau ministre de l'Intérieur (comme ce fut le cas en 2014 lorsque des terroristes ont attaqué le domicile de Ben Jeddou, lui aussi originaire de Kasserine) est une double provocation, et pour le ministre de l'Intérieur et pour le chef du gouvernement, à la solide expertise en matière de sécurité. Il faut donc y répondre par ce bouclier légal et démocratique urgent pour protéger, pour couvrir la riposte sécuritaire.
Quand le syndicat des corps de sécurité fait savoir, il y a à peine quelques jours, que les cellules dormantes peuvent être démantelées en six mois, il ne faut pas que le ministère de l'Intérieur soit en peine de réagir. Il ne faut pas réveiller tous les démons de la zizanie. Il faut bien se rappeler tout ce qui a été dit sur les corps de sécurité parallèle, et toutes les réserves qui ont été émises autour de la nomination de l'actuel ministre de l'Intérieur.
Pour mettre fin à toutes spéculations, il faut une réponse immédiate, énergique, définitive et radicale. Le gouvernement joue son crédit sur cette question aux yeux de l'opinion. Une guerre totale sinon rien.
La Méditerranée est en danger
Daech en Libye joue des muscles en ce moment sur deux fronts -l'Egypte et la Tunisie- dans le cadre d'une vaste perspective de déstabilisation régionale. Après les attentats de Paris (janvier 2015), les victimes coptes égyptiens (dimanche 15 février 2015) et les martyrs de la garde nationale tunisienne (17 février 2015), on voit bien que l'escalade déstabilisatrice converge vers un point commun, celui de favoriser l'émergence d'un cadre propice à une guerre de religion.
Notre lecture des faits nous pousse à voir dans ces actes un plan d'ensemble. EI pousse à la montée de l'extrême droite en Europe. Le Front national en France a déclaré les racines judéo-chrétiennes de la France. Israël, qui se faufile dans ces événements pour se donner une place centrale, n'hésitera pas à revendiquer son statut d'“Etat juif“.
Que l'EI s'empare de la Libye et étende ses ramifications en Tunisie et en Egypte, et qu'un scénario catastrophe d'une guerre de religions se mette en place. Dans cette perspective, la riposte militaire de l'Egypte et son appel à une coalition méditerranéenne, c'est-à-dire à l'exclusion d'un leadership américain, rendrait une intervention militaire en Libye tout à fait légitime. Ceux qui plaident pour un dialogue national en Libye seraient, de notre point de vue, de charmants rêveurs. Que ceux qui ne voient pas que “Fajr Libya“ peut demain faire allégeance à l'EI, sont de vrais rêveurs.


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