Ils sont là un peut partout devant les centres commerciaux, le marché central, partout. Nom je ne parle pas des représentants commerciaux qui commencent à envahir notre quotidien, mais je veux vous parler des petits commerçants avec leurs brouettes. Parce qu'au boulot je croise tous les jours un, le seul, un certain Karim, malgré son déficit mental ce petit est impressionnant en calcul, il ne se trompe jamais pour la monnaie. Croyez-moi, c'est fou l'importance des petits trucs qu'il vend, car on a toujours besoin d'un paquet de papiers mouchoirs pour surmonter l'écoulement du nez le matin, des bonbons pour les maux de gorges -ils feront l'affaire et sont 10 fois moins chers-, un antiseptique pharmaceutique ou des «chewing gum» pour décrocher à la cigarette «personnellement ça m'a servi à vérifier l'orthographe».
Quand on a un salaire minable comme le mien et un supérieur qui me paye les 6 semaines, je fais attention à mon budget qui prend un aspect de plus en plus volatile. Heureusement que Karim et autres sont toujours là quand on a besoin d'eux, on ne peut pas se passer d'eux.
N.A
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