Vous avez produits plusieurs articles suite à votre présence à notre séminaire et ateliers de formation sur les consortiums d'exportation et nous vous en remercions. Acceptez cependant ces quelques remarques:
1. Dans tous vos articles et dans ceux de vos collègues d'autres organes, vous avez relevé que le fait que la durée d'appartenance à un consortium est souvent limitée dans le temps, est "une zone d'ombre", un problème de "culture...". Or, ce n'est pas ce qui a été développé par les experts aussi bien tunisiens qu'espagnols lors de nos ateliers : une alliance est par définition limitée dans le temps. Il est vrai que nous avons insisté sur le fait qu'il faille encourager et inciter les opérateurs à élaborer des plans stratégies et à s'engager sur un minimum de trois ans: c'est la durée jugée nécessaire pour expérimenter et apprendre l'accès à un nouveau marché, la recherche de nouvelles sources d'approvisionnement, le développement d'une nouvelle gamme de produits, l'implantation à proximité des clients cibles... Au-delà de cette période, pour une entreprise qui réussit plus vite que les autres membres d'une alliance et qui a besoin de passer à un autre pallier ou d'engager des alliances avec d'autres partenaires... quitter le consortium est un signe de performance du concept et non "une zone d'ombre".
2. Je vous suggère d'étaler vos messages de sensibilisation sur les alliances et la mise en réseau des PME dans le temps. Pédagogiquement, un bruit de fonds continu vaut mieux qu'un bombardement ponctuel. Par exemple, il est possible de produire une fois par mois une interview d'un des animateurs ou directeurs de consortiums. Les leçons seront prises à la source et cela vaut mieux que toutes les démonstrations théoriques.
Encore une fois, merci de votre intérêt;
Taoufik CHAABANE, Expert ONUDI, coach de consortiums
Réaction à l'article : Les PME à l'heure du réseautage Contact : [email protected]