La crise financière actuelle, dont les supers puissances sont les responsables, doit lui trouver les mesures adéquates pour la redresser d'une manière durable. Les Etats-Unis en premier lieu sont obligés avant tout autre pays de corriger ce qu'il faut corriger pour éviter aux pays des situations économiques catastrophiques, qui pourraient se traduire par un réel ralentissement économique, un recul de l'exportation et fuites des investissements. Nouvel ordre mondial Les pays industrialisés convergent leurs efforts sur un patriotisme économique qui se traduit par une protection de leurs consommateurs et de leurs contribuables. Il faut souligner pourtant que les pauvres et les pays défavorisés pourraient se trouver dans une inconfortable position et le prix à payer est fort pour une crise à laquelle ils n'ont pas pris part. Le FMI devrait s'engager autrement dans la prise de décision. Elle doit donner la possibilité aux nations des pays en développement de contribuer équitablement et que leurs voix soient entendues et considérées par les supers puissances. Le FMI doit engager une réforme quant à la surveillance de la situation des marchés et d'y répondre efficacement à la situation des marchés mondiaux et à répondre aux crises. La représentativité et le caractère participatif de sa direction devraient être changés d'une manière qui donne égalité à toutes les nations. La responsabilité des décisions stratégiques les plus importantes devrait être transférée du Conseil d'Administration à un conseil plus représentatif et doté d'un pouvoir politique plus prononcé; qui remplacerait notamment le Comité International Monétaire et Financier qui ne dispose aujourd'hui que d'un rôle purement consultatif. Ces suggestions ne sont pas nouvelles. Il est temps d'entendre les voies des nations en développement, car leur ignorance aggraverait l'économie mondiale. Ignorer c'est en fait reporter les problèmes à une date ultérieure qui pourrait être conséquente et grave, car les grands phénomènes se forment à partir des petits phénomènes. Le jeu chinois Les Etats Unis avant cette crise financière sont endettés de plus de 9500 milliards de dollars, ou 32000 dollars pour chaque américain. La Chine détenait environ 15% de cette dette publique américain, ce qui est énorme pour un pays qui se prend pour le plus riche pays de la planète. Ce pays pseudo communiste détient plus de 800 milliards de dollars en réserves sans oublier les 800 milliards de dollars en bons du trésor américain. Pour qu'une bonne partie du commerce chinois ait une bonne place en Amériques les autorités chinoises sont obligées d'une façon ou d'une autre à apporter du soutien au trésor américain. C'est une affaire de calcul à court terme et non à long terme. Dans la situation actuelle des choses la Chine n'a pas de d'autres solutions. Elle doit s'engager avec les USA et les soutenir pour qu'elle puisse encore exporter vers ce pays d'une part et pour qu'une bonne partie de ses entreprises puisse encore tourner à pleine capacité d'autre part. Le communisme ou plutôt le pseudo communisme est au secours du capitalisme. C'est le résultat d'un mauvais calcul des meneurs de jeu dans la trapèze capitaliste, suspendue et tendue sans piliers résistants, qui ont commencé, déjà et depuis un bon moment, à s'enfoncer de plus en plus vers le bas. La logique des intérêts souligne que l'intérêt de la Chine réside dans sa continuation du soutien de l'économie américaine sachant que 70% de ses propres réserves sont libellés en dollar. En cas où la crise actuelle s'endurcie encore et continu a escaladé la même pente, la Chine se trouverait alors dans une situation financière inconfortable, puisqu'une bonne partie de ses exportations sera sanctionnée par un manque de demande surtout de la part du marché américain, qui a commencé a manifesté déjà des symptômes de recul et de récession. L'appui de la Chine envers l'économie américaine quelque soit son importance ne peut pas trop durer du fait que le monde actuel des grandes places financières est en état d'un début d'inflastagnation. La nouvelle réalité La crise se répand rapidement dans le monde, et a touché plus les économies des pays développées que celles des pays en développement, de l'économie virtuelle vers l'économie réelle, et dans certains cas a causé des dégâts importants sur la croissance économique. La question que posent certains économistes se situe au niveau de la future réalité du capitalisme actuel. Ce n'est pas le manque de liquidité qui a déclenché cette crise, tout au contraire la liquidité existe et même en surplus mais on ne sait plus où elle circule, puisqu'elle n'est plus dans son endroit habituel. En approfondissant l'analyse de cette crise on peut détecter qu'il ne s'agit pas de crises de liquidité ou on peut la souligner comme un ensemble de deux liquidités qui tourne autour du même axe et elles s'attirent l'une vers l'autre sans se faire identifier. Des liquidités qui empruntent divers voies pour une destination quelconque. C'est comme le beurre dans le lait ; on ne le voit pas mais il existe, quand même, dans le lait. Où sont elles emprisonnées ces liquidités et comment ces dites liquidités sautent d'une barrière à une autre Lire aussi : - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (1) - Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (2) Tunisie - Economie - Crise : La main invisible de la mondialisation (3)