On peut dire que Sami Fehri a réussi sa chute dans le feuilleton casting et nous a précisé par l'intermédiaire d'une voix innocente et douce "rien, non je ne regrette rien", ce garçon à l'intelligence de la scène et je pense qu'il nous surprendra de plus en plus. Ainsi, dans ce feuilleton au scénario bien mièvre et qui semble être un ramassis de faits divers, il en fait un film dans un film dans lesquels on ne sait pas trop par où est la sortie. Ainsi, il y a tous les ingrédients d'un beau navet, le milliardaire au nom à la consonance bien spécifique, la personne douée dont personne ne reconnaît les talents, le père copain et le père pommé d'une gamine paumée et une caméra assassine qui filme tout ça avec un certain talent semble-t-il. Il faut préciser que, au moyen-orient, les gens se plaignent de ne pas comprendre le tunisien et donc n'arrivent pas à suivre le fil de nos histoires. Que donnerait ce feuilleton en égyptien? Il faudrait peut-être fouiller dans ce créneau pour que le casting permanent que nous subissons tous les jours perdure . A l'autre extrémité, Hannibal nous a proposé un feuilleton bien fait mais abracadabrant qui peut aller jusqu'à njoum ellil 150 ; vu que le bien et le mal s'affrontent depuis bien longtemps, et à ce jour, personne n'a vaincu, je trouve que le metteur en scène a osé faire des choses inhabituelles et n'a pas encore atteint la limite où l'on vous asperge l'écran d'hémoglobine comme le font les fameux experts; il me semble que ce feuilleton ne peut que s'améliorer à la condition expresse que l'on puisse le voir au cours de l'année. Pour clore ce papier, j'ai une pensée émue envers ce grand acteur qui vient de subir une opération et ce après s'être réconcilié avec son auteur; espérons qu il se rétablira et qu'il nous gratifiera les deux d'un beau sketch sur leurs affrontements et leurs douleurs, et ce sur ce qui est arrivé a ce sacré lamine .