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Tunisie, une troisième voie sans âme
Publié dans Business News le 20 - 03 - 2021

De tout temps l'Homme a considéré vivre une drôle d'époque. Nous pourrions dire que c'est particulièrement vrai pour celle que nous traversons, mais chaque génération l'a déjà dit. L'Histoire fera le tri entre le bon grain et l'ivraie, entre le principal et l'accessoire, ses poubelles regorgeant de détails qu'on pensait essentiels.

L'Etat de Nouvelle-Galles du Sud en Australie faisait face à une sécheresse historique dont les incantations multiples et variées ont réussi à venir à bout. Mais la contrepartie des pluies diluviennes de ces derniers jours est l'invasion de la région par des souris qui grignotent entre autres l'espoir qu'avaient fait naitre ces pluies considérées divines. Tout y passe, les cultures, les silos à grains, les habitations, les câbles électriques. Les agriculteurs sont sur les dents alors que le fruit de leur travail est entre celles des rongeurs. L'Homme est finalement peu de choses, contraint de s'en remettre à la météo dont les effets sont parfois inattendus. Il reste à formuler le vœu que ne naisse pas un nouveau curieux virus du croisement entre la souris et le kangourou. #laplanetefaitpayerladdition

Pendant ce temps-là, et pour lutter contre la saturation de ses hôpitaux, une partie de la France reconfine sa population. Un nouveau coup dur porté à une population qui produit un peu plus de 30% du PIB du pays. Les économies voulues par le passé dans l'assistance publique finissent aujourd'hui par coûter cher, tant au portefeuille des contribuables qu'au moral des Français. Ce qui avait été économisé hier sera exorbitant demain, et l'Homme de tous temps, en tout temps, paie les erreurs du passé. En faisant les siennes qui seront assumées par les prochains. C'est aussi ça la solidarité générationnelle. #telsparentstelsenfants

Au Liban, depuis la terrible explosion dans un port de la capitale le 4 août dernier, il n'y a toujours pas de gouvernement. Après quelques atermoiement, Saad Hariri est désigné fin octobre 2020 pour former un gouvernement. Depuis, ça consulte, ça négocie, mais rien ne sort. Le pays n'attend plus, il sombre. Le peuple n'espère plus, il se noie. La crise économique est majeure, tristement historique. Il faut désormais 15 000 livres libanaises pour espérer obtenir un seul petit dollar sur le marché noir, c'est peu dire pour illustrer l'inflation d'un pays contraint à l'importation pour vivre. Le billet vert, qui officiellement et artificiellement s'échange à 1507 livres, n'a pas empêché le pays de voir en 2020 une inflation dépasser les 140%. L'envolée du dollar des derniers jours a même contraint les commerces à fermer leurs grilles en attendant que les prix se stabilisent. La fluctuation était telle que les prix variaient entre le moment où on entrait dans un magasin et lorsqu'on passait à la caisse. Le coût de la consultation gouvernementale a désormais un prix supplémentaire, celui de la faim. Et chaque délai de réflexion demandé par ceux qui discutent se compte en drame humain. L'Histoire jugera, en attendant les Hommes vont finir par sanctionner. La rue gronde de plus en plus fort. #inconsciencedelhommenestquerionedelame

Joe Biden fraichement arrivé à la maison qui n'est blanche que par ses murs, a décidé de régler ses comptes avec une Russie qu'il juge trop ingérant. C'est ainsi que mercredi dernier, le septuagénaire a déclaré qu'elle paiera pour son interventionnisme dans les élections présidentielles américaines de 2016 et de 2020, supposé en faveur de Donald Trump. Et si le message manquait de clarté, Joe Biden a précisé au journaliste de la chaine ABC qui l'interrogeait, « vous verrez bientôt le prix qu'il va payer » en parlant de Vladimir Poutine. Parce que ce n'était pas encore suffisant, il a conclu son propos en répondant que ledit Poutine était effectivement un « tueur ».
Poutine qui n'est pas homme à s'en laisser compter, a répondu le lendemain par un historique « c'est celui qui dit, qui l'est ». Et pour parfaire le tableau d'une cour de récréation, il a proposé à son homologue américain de se retrouver à la sortie, c'est-à-dire d'avoir une discussion en direct et en ligne, face au monde. Il a ajouté que cet échange devait avoir lieu sans délai, en précisant pour la postérité parascolaire : « Je veux aller dans la taïga ce week-end, me reposer un peu. Donc ça pourrait être soit vendredi, soit lundi ». Il aurait pu s'agir d'enfantillages si ces deux-là ne dirigeaient pas ce qui est sûrement les deux plus grandes puissances mondiales. L'Histoire, elle, regarde médusée. #sijavaissujauraipasvenu

La Turquie d'Erdogan continue quant à elle de faire preuve d'une ingéniosité impressionnante pour malmener son Histoire. La dernière idée en date est de sortir, hier vendredi, de la Convention d'Istanbul qu'elle avait pourtant ratifiée en 2011. Il s'agit d'un traité du Conseil de l'Europe qui oblige les signataires à prendre des dispositions législatives contre les violences domestiques faites aux femmes, comme le viol entre époux ou les mutilations génitales féminines. La sortie de ce traité est expliquée en Turquie par le fait qu'il nuisait, citons nos confrères du journal le Monde, « à l'unité familiale, encourageait le divorce et que ses références à l'égalité étaient utilisées par la communauté LGBT pour être mieux acceptée par la société ». Plus proche géographiquement, le ministre de la Justice polonaise estimait en juillet dernier, qu'il fallait quitter le même traité au motif qu'il induisait « des éléments de nature idéologique que nous considérons comme nuisibles ». La Pologne en a rêvé, la Turquie l'a fait, l'Histoire cauchemarde. #leurope

La Tunisie pour sa part est entrée dans la phase de vaccination de sa population contre la Covid-19. Selon quelle règle, d'après quel critère, ça reste assez flou, mais le vaccin est là. Le miracle d'une gouvernance approximative a permis à une bonne nouvelle de passer entre les mailles du filet de l'approximation et de l'inertie. Et le peuple pourra, bientôt, continuer à regarder le cirque politique qui l'entoure, peut-être pas protégé contre la contrebande, contre l'insécurité, contre la paupérisation, contre la crise et le marasme, contre l'incompétence, mais avec des anticorps qui auront la solution contre un coronavirus tueur. Pour un quotidien meilleur, ils devront attendre et arbitrer aux prochaines élections entre Abir Moussi ou le Cheikh ou une troisième voie espérée par les ni-ni qui font trop peu et mal pour la voir émerger. La première veut symboliser le courage, et elle y arrive, le second veut incarner le conservatisme et il arrive, et les troisièmes veulent se présenter comme une alternative sans autre précision que ce qu'ils ne sont pas. #identification

C'est la fin de la semaine, c'est la fin de ce trip. Vous pouvez éteindre vos smartphones et pourquoi pas ouvrir un livre #autopromo


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