Il n'y a pas d'échappatoire à l'importation d'œufs, a affirmé le secrétaire général de la Fédération nationale des aviculteurs, Radhouane Guarafi, expliquant que la production nationale n'est pas suffisante et ceci à cause des décisions incongrues du ministère du Commerce et du Développement des exportations qui sont en train de condamner toute la filière.
Au micro de Myriam Belkadhi dans l'émission Shems Jedid sur Shems FM, M. Guarafi indiqué que la seule solution pour ne pas importer les œufs est que le ministère du Commerce libère les prix, afin de sauver ce qui peut être sauvé car tous les jours des aviculteurs sont en train de vendre leurs volailles : les coûts de production étant inférieurs ou égaux au prix de vente. Le SG a appelé les autorités à au moins de déterminer le coût de production et une marge de bénéfice aux aviculteurs, pour préserver la filière. Et de préciser que la plus grande part de production est achetée par les pâtisseries et ceci à n'importe quel prix et qu'au final, c'est le citoyen qui est lésé.
Il considère que le coût de production idéal est de 300 millimes l'œuf contre un prix de vente fixé à 980 millimes les quatre œufs. Radhouane Guarafi a martelé que l'entêtement du ministère ne va bénéficier qu'aux agriculteurs turcs et ukrainiens. Il a rappelé, dans ce cadre, que 90% des œufs et de la volaille sont importés.
En réponse à une interrogation de l'animatrice, M. Guarafi a indiqué qu'aucune réunion n'est prévue avec le ministère pour le moment.