Le président de la Coordination des jeunes d'El Mnihla, Tarek Mejri, a réfuté les accusations du Front de salut national précisant qu'aucune agression n'a été commise sur les manifestants de la coalition. Dimanche, après la manifestation organisée dans le quartier du président de la République, Kaïs Saïed, le Front de salut national a publié un communiqué affirmant que ses manifestants ont été victimes « d'attaque menée par des milices pro Kaïs Saïed » et ont dénoncé « le recours à la violence physique et verbale contre les dirigeants et militants » du Front. Dans une déclaration à Diwan FM, Tarek Mejri a indiqué que les habitants du quartier s'étaient opposés à un rassemblement organisé par une trentaine de personnes. Il a précisé que les habitants avaient refusé leur présence et les avaient hués à coups de « dégage ». Il a ajouté, également, que les manifestants du Front de salut avaient été conduits hors du quartier par les agents sécuritaires mobilisés expliquant que les membres du Front de salut national n'avaient pas d'autorisation et que les agents de police craignaient des heurts. Plusieurs vidéos qui ont circulé, dimanche 8 janvier 2023, sur les pages des partisans du président de la République, Kaïs Saïed, attestent, cependant, de l'agression verbale dont ont été victimes le président du Front de salut, Ahmed Nejib Chebbi et le dirigeant au sein du Front, Jaouhar Ben M'barek. Insultes et des grossièretés ont été lancé contre les deux hommes.