Le secrétaire général d'Attayar, Nabil Hajji a été l'invité La Matinale présentée par Malek Khaldi sur les ondes de Shems FM, vendredi 13 janvier 2023, pour appeler le peuple tunisien à protester au quotidien d'une manière pacifique afin d'exercer une pression sur le président de la République dans le but de le pousser à renoncer à ses politiques et ou à quitter son poste. Nabil Hajji a assuré que les Tunisiens étaient incapables de supporter la situation actuelle jusqu'à la fin du mandat de Kaïs Saïed en 2024, considérant que le président de la République n'a pas respecté le slogan pour lequel il avait été élu, à savoir « le peuple veut ». « Ce slogan a été achevé par les mesures décrétées par la loi de finances 2023 concernant la fiscalité, la levée des subventions et les multiples amendes. Le récit de Kaïs Saïed est fini et de ce fait, il est fini politiquement », indique-t-il.
D'autre part, il affirme que président de la République n'écoutera aucune initiative, dont celle de l'UGTT, la LTDH et l'Onat, expliquant que « le président de la République ne conçoit jamais son erreur, ainsi, cette initiative ne sera pour lui qu'un complot ».
Rappelons que le secrétaire général d'Attayar, Nabil Hajji, a indiqué, lors d'une conférence de presse, tenue hier que « s'il y a une question à se poser, à mon sens, elle est la suivante : comment quelqu'un comme Kaïs Saïed a pu accéder au pouvoir ? Sans projet, sans parti et sans financement. Qu'il soit parvenu au pouvoir est la preuve indéniable de l'échec des partis politiques et que la confiance qui nous a été accordée, nous ne l'avons pas préservée comme il le fallait et nous sommes appelés à une remise en question », a déclaré Nabil Hajji. « Kaïs Saïed est fini (…) il est fini même auprès de ceux qui l'ont jadis soutenu et cela prouve qu'il a échoué. Kaïs Saïed a été élu sur la base du crédo « le peuple veut » et il fait tout ce que le peuple ne veut pas. Il a fondé son projet et son coup d'Etat sur la notion du péril imminent et il s'est avéré que le péril imminent c'est lui (…)».