Le président du Front de salut national, Ahmed Nejib Chebbi, a considéré que l'arrestation de certains dirigeants du front « sans avoir commis aucun crime, en plus de l'incapacité du pouvoir à révéler au public les actes criminels commis, est un signe de l'effondrement des libertés et de la fuite en avant face aux vrais problèmes du pays ». Ahmed Nejib Chebbi a indiqué dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, vendredi 28 avril 2023, que le pouvoir actuel et le président de la République, Kaïs Saïed, étaient incapables de résoudre ces problèmes. Lors d'une déclaration donnée à l'occasion de l'inauguration du troisième congrès du parti Attayar, le président du Front de salut a également révélé que le juge d'instruction dans l'affaire de complot contre la sûreté de l'Etat a chargé le procureur de la République d'émettre des correspondances pour auditionner quatre avocats, notamment, Bochra Belhaj Hamida, Ayachi Hammami, Noureddine Bhiri et Ahmed Nejib Chebbi. Dans ce contexte, il a estimé qu'il était possible qu'il soit sur la liste des détenus dans l'affaire de complot après le 1er mai, affirmant que cela ne résoudra aucun problème pour la Tunisie.