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Labiadh : Echaâb endure les conséquences d'une politique dont il est exclu
Publié dans Business News le 27 - 07 - 2023

L'ancien ministre de l'Education, ancien élu et figure du Mouvement Echaâb, Salem Labiadh, a considéré que l'approche critique était le seul moyen permettant de véritablement développer des idées que ce soit en politique ou en dehors de la politique.
Intervenant durant « La Matinale » de Wissal Kasrawi sur Shems Fm, Salem Labiadh a estimé que toute personne rejetant les critiques et ne procédant pas à une autocritique ne pouvait pas évoluer. « Je ne pense pas qu'il y a eu de révélation divine après celle de Dieu au prophète Mohamed depuis l'an 1445 de l'Hégire. Il n'y a pas d'humain ayant reçu un message divin depuis cette date », a-t-il dit.
Salem Labiadh a indiqué qu'il y avait en Tunisie un pouvoir et qu'on pouvait le critiquer. Le pouvoir est dans l'obligation de démontrer qu'il n'y a pas lieu de procéder à des critiques. L'ancien élu a indiqué qu'il représentait une minorité au sein du Mouvement Echaâb avançant vers une scission. Il a considéré que tout parti politique ne pouvait pas se trouver en même temps au pouvoir et à l'opposition. Il a indiqué que le Mouvement Echaâb était exclu de la prise de décision, de l'élaboration des stratégies, de la politique du pays et des nominations.
« Je m'interroge sur la position du Mouvement Echaâb… On a porté atteinte à tous les partis… Pour quelle raison le Mouvement Echaâb endure les conséquences d'une politique à laquelle il ne participe pas… Le parti n'a ni délégué, ni gouverneur, ni ambassadeur, ni ministre… Je refuse de défendre un pouvoir excluant les partis… Nous devons être tenus responsables de décisions auxquelles nous avons participé. D'autres personnes exercent le pouvoir alors qu'on tient le Mouvement Echaâb responsable de la situation », a-t-il déploré.
Salem Labiadh a considéré que son parti devait choisir entre demander à gouverner le pays et être au pouvoir, ou rejoindre l'opposition. Dans le second cas, le Mouvement Echaâb doit critiquer les politiques du pays et attendre la tenue d'élections. Celles-ci doivent permettre à tous de participer à la vie politique et non servir d'éléments de décor.
« En cas de victoire aux élections, elle pourra gouverner. Sinon, elle n'a qu'à rester dans l'opposition… L'équation "opposition vs pouvoir en place" existe dans tous les pays. Lorsque l'Etat n'accepte pas l'existence d'une opposition, celle-ci doit s'organiser dans le cadre d'une structure secrète… Ceci a eu lieu en temps de Ben Ali, de Bourguiba, et même en temps d'occupation… S'opposer au pouvoir ne signifie pas rejoindre le Front de salut national », a-t-il poursuivi.
Salem Labiadh a indiqué qu'il avait choisi, durant les deux dernières années, de se retirer des débats au niveau du parti et de ne pas y participer. Le parti devrait, selon lui, présenter une critique réelle du pouvoir en place et de la situation du pays depuis l'annonce des mesures exceptionnelles du 25 juillet 2021. Le parti doit soit s'excuser de ses choix, soit présenter les arguments justifiant ces derniers.
Salem Labiadh a estimé que le seul parti ayant des élus, mais aussi des structures régionales et locales était le Mouvement Echaâb. Un parti, selon lui, doit soit gouverner soit s'opposer au pouvoir. Il a affirmé que la nouvelle Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) était dépourvue de prérogatives. Il a pointé du doigt le faible taux de participation aux élections et a indiqué que les élus ayant remporté des sièges n'avaient recueilli au total que 500 mille voix.
Salem Labiadh a affirmé que rien n'avait changé au niveau du parlement. Les plénières ne servent qu'à adopter les projets de loi portant sur des prêts. Il a, aussi, évoqué la disparition du rôle de contrôle de l'activité gouvernementale du parlement. « Je pense que même le citoyen lambda est interdit d'accès au parlement… Je respecte l'avocat et professeur de droit Riadh Jaidane, mais il sait que le parlement n'a ni prérogatives ni pouvoir. Il a cru que le parlement aurait pu jouer un certain rôle. Ce parlement me rappelle la création du Conseil Suprême au temps des Beys qui était souvent critiqué par Farhat Hached. Je ne peux être que du côté de Farhat Hached et non de celui du Bey », a-t-il déclaré.
Revenant sur la crise entre le ministère de l'Education et la Fédération de l'enseignement de base, Salem Labiadh a affirmé que le mouvement syndical dans le corps des enseignants avait vu le jour en 1919. Il a insisté sur le rôle historique joué par les enseignants et leurs contributions au militantisme et au mouvement syndical en Tunisie. Il a considéré que les derniers événements reflétaient l'incapacité du pouvoir en place à trouver des solutions à des problématiques simples. Il a mis l'accent sur l'importance du dialogue.
Salem Labiadh a considéré que la question de l'enseignement avait été complètement délaissée par le gouvernement. Il a critiqué l'absence de conseil ministériel portant sur la réforme de l'éducation, la situation des enseignants ou les concours nationaux. Il a insisté sur l'importance de la préservation de l'enseignement public et du capital humain tunisien. « Il y a eu 36 ministres de l'Education. Ces postes ne sont pas éternels… Il sera bientôt de retour dans les salles de classe… L'Etat ne doit pas humilier ses enseignants… On doit les protéger et trouver une solution pour préserver leur dignité… On a trouvé un accord avec l'enseignement secondaire, puis, on a opté pour les menaces, l'oppression et le gel des salaires face à l'enseignement de base » a-t-il dit en s'adressant au ministre de l'Education, Mohamed Ali Boughdiri.


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